Du simpliste entre les mains

La prise en main de Dragon Quest III HD-2D Remake est facile à assimiler, en plus d’être accessible. Certes, il s’agit d’un RPG, mais tout est compréhensible. Ce remake introduit plusieurs améliorations de confort, adaptées aux joueurs modernes : la carte a été simplifiée, les sauvegardes sont automatiques, etc. De plus, de nouveaux modes de difficulté sont inclus : une odyssée simplifiée ou une aventure un peu plus pêchue, vous avez le choix.

De quoi bien s’amuser !

Parmi les ajouts les plus notables figure la classe Monster Wrangler, inspirée des titres de la série Dragon Quest Monsters. Ce personnage peut apprendre des compétences de monstres et en recruter pour combattre dans une arène dédiée, apportant une dimension stratégique supplémentaire à notre expérience. Par ailleurs, l’arène des monstres a été améliorée et propose des défis inédits, incluant une nouvelle couche de contenus appréciables pour les vétérans de la saga. Les combats, toujours en vue à la première personne, et les rencontres aléatoires conservent l’essence de l’original tout en introduisant des options d'auto-bataille pour ceux qui recherchent un rythme plus fluide.

Outre le héros qui doit endosser la classe de Héros, les autres membres de l’équipe sont entièrement personnalisables. Les joueurs peuvent choisir leur apparence et, à l’Abbaye des Vocations, leur conférer une nouvelle classe tout en conservant une partie de leurs compétences acquises. Cette flexibilité ouvre la voie à des stratégies variées et une grande rejouabilité, deux aspects qui enrichissent l’expérience. Le jeu intègre également des sorts et des compétences issus des opus plus récents, augmentant ainsi les possibilités tactiques. Bien que certaines options d’accessibilité aient rendu le jeu légèrement plus abordable, le défi reste présent, offrant un équilibre parfait entre nostalgie et innovation. Bref, de quoi bien s’amuser !

Bien que cette version apporte de nombreuses améliorations, certains éléments risquent de décevoir les puristes. L’absence du minijeu Pachisi, un ajout populaire dans les versions Game Boy Color, a de quoi faire grincer quelques dents, malgré la richesse de l’arène des monstres. De plus, certains pics de difficulté peuvent frustrer, surtout lors des affrontements contre les boss…

Martial DUCHEMIN Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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