Dragon Ball FighterZ : Un jeu de combat explosif sur la console de Nintendo, cela donne quoi ? La réponse sans plus attendre !
La petite bombe du studio Arc System Works s'invite sur la belle de Nintendo, la Switch. C'est avec énormément d'entrain et de curiosité que nous nous sommes précipités sur cette version afin de la décortiquer. Alors, un bon petit portage en vue mon capitaine Ginyû ? Pour faire simple et dans l'ensemble, ce n'est pas du tout mauvais.
Globalement, ça tourne bien.
Pour commencer en douceur, parlons de la partie visuelle. En mode TV, nous sentons que nous n'avons pas la même chose que chez les voisins. Les contours des personnages sont beaucoup plus aliasés, et les textures sont légèrement différentes, un poil plus sommaires. Lors de gros plans sur les visages, c'est parfait, mais lorsque la caméra s’éloigne de nos héros, nous sentons qu'il manque ce côté clinquant. En mode Portable, c'est moins visible grâce à la petitesse de l’écran de la console, cet univers est plus condensé et donc plus agréable à regarder. Que ce soit d'un côté ou de l'autre, les environnements sont propres et colorés, le rendu est top, rien à dire sur ce point.
Pourquoi cette altérité par rapport aux autres éditions ? Pour proposer aux joueurs sur Switch du 60 images par seconde. Globalement, oui, ça tourne bien, sauf que... nous avons rencontré quelques chutes par moment gênantes selon les affrontements. En effet, lorsque plusieurs combattants sont affichés à l'image et que nous sommes en train de déchaîner toute notre puissance, nous avons constaté de petites saccades qui cassent un brin notre rythme ; dommage. En traînant un peu partout dans le jeu, nous avons distingué des chutes par-ci, par-là, comme dans le lobby, ou encore durant les cinématiques. Chose qui peut agacer également, les temps de chargements sont assez longs.
Par ailleurs, nous nous sommes lancés dans plusieurs batailles sur la Toile, ça tient la route ? Si nous jouons avec une personne proche de notre région, ça passe, le framerate est bon, les combats sont survoltés. Dès que nous nous éloignons de nos contrées, le jeu boude un peu. En effet, l'image s'entrecoupe pour laisser place à des déplacements hachés quelque peu énervants. Pour s'amuser avec un FighterZ à l'autre bout du monde, il faut obligatoirement avoir un réseau qui tourne à fond les ballons.
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