TEST - Don't Starve : un jeu de survie difficile, mais tellement prenant

Comment rendre un jeu intéressant avec un concept aussi simpliste ? Les membres de Klei Entertainement ont plutôt bien réussi ce pari osé. En effet le titre débute d'une manière assez classique, le joueur se réveille dans un monde et se retrouve dépourvu de tout. Votre seul mot d'ordre est donc de survivre. Oui, mais comment ? En ramassant tout ce qui est à votre portée : pierre, feuilles, herbe, baies... Tout vous sera utile dans ce monde impitoyable.

Don't Starve est un cercle vicieux sans fin, un éternel recommencement particulièrement prenant et dont il est difficile de sortir.

Votre premier objectif est donc de trouver à manger et de quoi allumer un feu afin de ne pas se retrouver dans le noir complet à la nuit tombée et ainsi voir l'écran de game over arriver. Les premiers jours sont quelque peu difficiles, puisqu'ils servent surtout à vous familiariser avec les bases du jeu. Cueillir, creuser, ramasser, construire et créer un camp sont les principales actions à réaliser dans le but de vous préparer au premier hiver arrivant vers les 20 jours. Il est rude et glacial et, en cas de mauvaise préparation, vous mourrez certainement de froid, si ce n'est pas déjà arrivé avant.

Si vous êtes une personne ne possédant aucune patience, Don't Starve lassera après plusieurs tentatives, puis agacera et enfin énervera. Mais si vous accrochez à ce concept intéressant, ce titre deviendra rapidement addictif à tel point que chaque mort vous donnera envie d'y retourner, avec encore plus d'acharnement et en étant mieux préparé. Ce qui vous paraît insurmontable au début (l'hiver par exemple) ne deviendra qu'une simple petite embûche sur le chemin de votre survie, puisque les objectifs fixés sont, à chaque fois, plus difficiles à atteindre. Ce qui est certain, en se lançant dans une partie de Don't Starve, c'est que la faucheuse viendra prendre votre vie à coup sûr. Charge à vous de retarder cette échéance le plus longtemps possible.

Mais ne croyez pas qu'il faille simplement se remplir la panse et vaquer à vos occupations pour pouvoir survivre dans ce monde sans pitié, bien au contraire. Que ce soit votre moral ou votre santé, il faudra être vigilant et ne jamais tomber dans le rouge sous peine de sombrer dans la folie puis, par la suite, mourir. La difficulté réside donc dans le manque de provisions ou l'organisation de votre inventaire. Étant donné qu'à chacune de vos morts la carte est générée aléatoirement, parfois vous trouverez très facilement des camps déjà installés ainsi que pas mal de nourriture et de matériaux, en revanche, sur certaines autres maps tout se trouvera en quantité minimale. C'est assez injuste, mais cela permet au jeu de se renouveler et surtout de briser une routine qui pourrait s'installer si vous finissez par connaître la carte du monde par cœur. Si vous pensez parcourir cette carte en long, en large et en travers, rassurez-vous, elle est immense. Il faut environ une dizaine de jours pour en faire tout le tour (en longeant uniquement les bords) puis encore le double à peu près pour remplir les terres intérieures (si vous n'êtes pas mort avant).

Après avoir fait le plein de provisions, que faire ? Tout simplement construire une machine qui vous permet de débloquer diverses recettes d'objets en tout genre à fabriquer. En somme, le gameplay, pas forcément très bien expliqué, repose ainsi sur le loot et le craft. Une fois plongé dans Don't Starve, c'est un cercle vicieux sans fin, un éternel recommencement particulièrement prenant et dont il est difficile de sortir. Votre seule issue, la mort.