TEST - Dissidia Final Fantasy NT : un Action-RPG typé Arcade dans un jeu de combat

La prise en main de Dissidia Final Fantasy NT n'est pas du tout instinctive. Et pour cause, si le joueur décide de foncer tête baissée dans un combat, sans passer par la case tutoriel, il ne va rien comprendre et se faire trucider en deux temps, trois mouvements. Et pour cause, Square Enix et la Team Ninja proposent un gameplay s'inspirant du genre Action-RPG, avec des manipulations à exécuter pour amorcer diverses offensives. De plus, il faut prendre en compte les différentes classes. 

Le titre est assez équilibré dans l'ensemble.

Des classes ? Combattant, Spécialiste, Assassin, Tireur, chaque groupe a une façon de se déplacer et d'attaquer. Pour le corps-à-corps, mieux vaut privilégier les Combattants qui ont des coups assez lourds et violents. Pour les attaques à distance, il faut se tourner vers les Tireurs qui usent de leur magie pour infliger des dégâts. Bref, vous l'aurez compris, il y a de quoi faire pour varier un brin les plaisirs. Cependant, attention, chaque classe à ses qualités et ses faiblesses, c'est pourquoi il faut absolument sélectionner une équipe composée de personnages diversifiés pour remporter une victoire avec aisance. Cet aspect tactique est vraiment plaisant, car au final, ce n'est pas le héros que nous préférons (de base) qui va correspondre à notre style de jeu. Alors quoi ? Nous nous amusons à essayer tous les guerriers, un à un, pour débusquer celui qui va nous suivre tout au long de cette aventure. Par ailleurs, nous avons remarqué que le titre est assez équilibré dans l'ensemble. Cloud, de Final Fantasy VII, est un personnage vraiment accessible par exemple, tandis que pour d'autres, un temps d'adaptation et de compréhension est nécessaire pour les dompter.

Les luttes se font en deux parties. La première, en infligeant des dégâts temporaires à son adversaire en passant par des attaques dites de Bravoure, dégâts qui nous donnent par la même occasion un avantage de puissance. La deuxième, la baisse de la vitalité adverse jusqu'à extermination en se servant d'un assaut contre les PV. Il faut bien jongler entre les deux pour mettre à genoux son opposant. Une équipe a trois gros points de santé, le premier qui arrive à zéro perd le match, tout simplement. Les commandes peuvent dérouter... Une gâchette permet de foncer, une autre d'esquiver ou de se défendre, des sorts peuvent être lancés, et les charges peuvent vaciller selon les combinaisons de touches employées. Seul point noir au tableau, la caméra est capricieuse. Un muret ou un adversaire dans les airs, et hop, la tête se met à tourner au point de donner le tournis et de faire grincer des dents.

Chose amusante, en premier lieu, les combats peuvent être... ennuyeux. Sauf que, et tout comme un RPG, c'est en évoluant que nous débloquons de nouvelles aptitudes. En effet, plus notre protagoniste prend en level, plus il peut exploiter de nouvelles facultés qui peuvent être attribuées dans un menu adéquat. D'autre part, notre brave guerrier a non seulement des frappes diversifiées, mais aussi une apparence à part. Armes et tenues peuvent être customisées pour créer un personnage à son image.

Pour terminer, parlons du point qui fait vibrer, les invocations ! Oui, des créatures légendaires prêtent main-forte et font extrêmement mal. Pour les faire venir, nous nous devons de remplir une jauge appropriée. Par moment, un Core (une sorte de cristal) surgit sur le terrain et livre des points pour booster notre barre. Une fois pleine, il faut maintenir pendant un laps de temps le pavé tactile pour appeler notre divinité. Pendant ces phases, notre souffle se coupe, une certaine tension est palpable. Une situation peut être bouleversée, la roue peut tourner, l'avantage peut basculer, c'est ultra jouissif...