TEST - Disney Art Academy réveille l'artiste et l'enfant qui sont en vous

Car oui, l'expérience se veut très libre, avec un accompagnateur virtuel qui ne nous reprendra jamais en cas d'erreur ou de tracé laxiste : nous ne sommes pas là pour nous faire taper sur les doigts. Si cette approche permet à chacun de profiter du jeu à sa manière, l'absence de « filet » pour nous rattraper entraîne aussi parfois quelques dessins disgracieux, alors que nous suivons pourtant les consignes à la lettre : si vous avez déjà tenté de redessiner un personnage au trait prêt, vous savez à quel point il est difficile de reproduire l'expression d'un visage par exemple, et ce jeu ne va malheureusement pas vous donner la recette miracle pour y parvenir.

Un bon compagnon de route.

Non, Disney Art Academy est avant tout un bon compagnon de route, qui nous apprendra à utiliser différents outils, du pinceau au crayon en passant par l'estompe, la gomme et même les paillettes, avec une épaisseur et une opacité réglable. Un système de calque permet également de jouer sur les plans, pour superposer des éléments et ainsi travailler plus librement. Mine de rien, les outils sont assez nombreux, et il paraît évident que les plus jeunes ne sauront pas tous les utiliser à bon escient, tandis que les plus grands se retrouvent avec un jeu relativement complet, qui permet de tout faire ou presque. Côté précision du stylet, rien à redire d'ailleurs, le jeu fait quasi systématiquement ce que nous lui demandons : si erreur humaine ou technique il y a, chaque action peut être corrigée ou réalisée à nouveau d'une simple pression de gâchette.

Et une fois les quelques dizaines de leçons effectuées (en quelques heures donc) ou même avant cela, des dessins libres peuvent être réalisés. Cette fois, fini les consignes entre chaque partie du dessin, une succession d'éléments visuels décomposent un personnage plus ou moins complexe à croquer et nous devons le reproduire de la manière que nous le désirons : si nous voulons sortir des sentiers battus et personnaliser le résultat, rien ne nous en empêche, bien au contraire, personne ne viendra de toute manière nous dire si nous sommes proches du rendu final ou non.

Au total, entre les leçons et les dessins libres, plus de 80 modèles sont disponibles, tous inspirés de personnages des grands classiques des années 90 à nos jours, ou des premiers longs-métrages cultes. Les grands amoureux de Disney regretteront que davantage de diversité et de quantité ne soient pas proposées : dans ce genre d'expérience « redondante », encore plus de modèles n'auraient pu qu'être appréciables, surtout en allant piocher dans les personnages secondaires ou des licences qui gagneraient à être plus populaires. Qu'à cela ne tienne : si vous voulez faire durer le plaisir, n'importe quelle image peut être importée depuis votre carte SD, mais donc sans le découpage en étapes disponible pour chaque croquis officiel. De même, nos créations peuvent être enregistrées sur les cartes et partagées comme bon nous le semble.