Dead Cells : Si vous aimez le sang, la sueur, le challenge et la persévérance, ne bougez plus ! Le titre de Motion Twin met la barre très haut, avec des bouts de Castlevania, de Dark Souls, du Rogue-like et surtout du hardcore…
Le challenge est donc au rendez-vous, ceux qui en redemandent vont avoir de quoi faire. Un mode défi quotidien permet de vous frotter à un nouveau donjon tous les jours (réservé aux fous furieux). Vous avez moins de 5 minutes pour faire le meilleur score possible. Le tout avec des items imposés et des ennemis redoutables avant d’arriver au boss. Si l’aspect compétition ne vous motive pas, il vous reste l’épée maudite ! Cet objet infernal ne donne pas droit à l’erreur, un coup et c’est la mort. Finir le jeu avec cette arme est probablement le défi ultime de Dead Cells. Si avec tout cela il vous faut encore de la difficulté, retournez sur les jeux de l’époque 8bits…
Afin de mieux vous faire partager notre expérience de jeu, voici une situation que nous avons rencontrée. Cette dernière nous a donné envie d’arracher la tête d’un bébé phoque avec les dents… Arrivés pour la première fois à un stade élevé dans l’aventure, nous tombons sur une terrible malédiction. Pour s’en débarrasser, il faut terrasser 10 ennemis sans se faire toucher, sinon c’est la mort. Autant vous dire que le trouillomètre monte en flèche, la prudence est de mise même si nous avons la mutation qui nous garantit un sauvetage (ou pas...). Arme de distance équipée, nous prenons soin de garder au loin toute menace potentielle. Le dixième combat semble à portée de flèche, mais c’était sans compter une bestiole qui sort brusquement de son cocon et nous mordille pour un retour à la case départ (au zef la mutation de survie)...
Dead Cells parvient à provoquer un syndrome de Stockholm, nous sommes torturés, terrassés, lassés, mais rien à faire il faut y revenir. L’envie de jeter l’éponge est incessante, mais la persévérance finit constamment par nous rattraper. Il faut garder à l’esprit qu’il nous a fallu jouer de nombreuses heures successivement, afin de publier ces impressions dans de bonnes conditions ; l’expérience de jeu est plus appréciable avec des sessions espacées. Néanmoins, un sentiment de lassitude s’installe au fil des échecs, qui n’est pas sans rappeler l’ère des années 90. Même si les niveaux procéduraux renouvèlent l’exploration, les ennemis et techniques restent les mêmes. Toutefois, le gameplay est suffisamment nerveux pour apprécier le système de combat. À l’arrivée Dead Cells provoque une souffrance délicieuse, mais réservée aux gamers qui aiment en baver !
- Nostalgie des Castlevania d’antan
- Nervosité des combats
- Niveaux procéduraux
- Difficulté au rendez-vous, mais…
- ... lassant au fil des échecs
- Musiques parfois redondantes
- Réservé aux persévérants
Commenter 5 commentaires
Effectivement les niveaux sont procéduraux, mais au bout d'une centaine de partie (ce qui arrive assez vite) on retrouve les memes éléments.
Toutefois la mort n'est pas ingrate, puisque le fait d'accumuler des cellules vous permet de vous faciliter la vie. Entre les potions de vie X3 voir X4, les dégats ajoutés, les compétences plus rapide, tout cela vous permet de toujours mieux progresser.
La progression, justement est dure, mais un vrai sentiment de satisfaction s'en retire quand on arrive à un nouveau embranchement, ou un nouveau niveau, ou qu'on y revient. Car si les 2 ou 3 premiers embranchement vont vite devenir familier, d'autres le seront moins, et les atteindre sera vite gratifiant à chaque fois.
Mais attention ce jeu est dur, extrêment dur. Aussi, on enchaine rapidement les parties pour aller de plus en plus loin. Mais en ce qui me concerne, j'ai fini par m'en eloigner au bout de deux mois. Puis j'y reviens le temps d'une session d'une heure tous les deux jours. Je sais que j'en verrai le bout, et ce sera gratifiant. Mais j'en aurais sué. Sincèrement c'est une perle, meme si un mode "plus facile" n'aurait pas été de refus pour le père de famille que je suis. En meme temps aurait il la meme saveur avec cela.... Rien n'est moins sur.
A priori non.
Merci !