TEST - Darksiders II: Deathinitive Edition - Que vaut le portage sur Xbox One et PS4 ?
par Maxime ClaudelDarksiders II: Deathinitive Edition : Death fait son grand retour trois ans après. S'est-il mis sur son 31 ?
Sorti en 2012, Darksiders II reprenait le flambeau de son prédécesseur non sans brio en termes de gameplay. Mais c'était loin d'être le cas d'un point de vue graphique. Affichant pourtant une direction artistique très réussie, le titre souffrait de lacunes techniques et d'un souci de finition. Et, malheureusement, force est de constater que Darksiders II: Deathinitive Edition s'inscrit dans cette tendance. Si le passage au 1080p fait du bien au rendu boosté par quelques effets retravaillés (les lumières notamment), il n'y a pas de quoi pavoiser non plus.
Cette Deathinitive Edition ne créera pas une rupture suffisante pour les amoureux de la saga.
Ce constat négatif est d'abord le fait de textures loin d'atteindre la finesse espérée. Elles ne sont clairement pas aidées par les ombres, crenelées et baveuses, et à un aliasing omniprésent. Le verdict technique n'est pas sauvé non plus par l'absence inexcusable d'un framerate à 60 fps (qui aurait donné l'illusion), sans compter certains soucis toujours là (les chargements in-game, des bugs visuels et quelques plantages, ce qui est encore plus impardonnable sur les consoles nouvelle génération.
Pour autant, Darksiders II: Deathinitive Edition parvient à enterrer Darksiders II sans trop de problème, mais se contente du minimum syndical pour justifier son existence sur PlayStation 4 et Xbox One, qui ne battent pas la mouture PC. C'est dommage, tant Death méritait mieux pour se refaire paradoxalement une vie. Fort heureusement, il se rattrape par son contenu, encore plus riche que l'opus original, matérialisé par la présence de tous les DLC développés (y compris les extensions, ajoutant quelques heures de durée de vie supplémentaire). Par ailleurs, nous avons droit à un réajustement - difficile à quantifier - du loot (composante majeure de l'expérience accusant un peu son âge) et à une difficulté inédite. Cette dernière, baptisée Deathinitive, réhausse le challenge d'un cran avec des ennemis qui cognent fort et se montrent plus résistants. Les fans ne seront pas contre davantage de défi, même loin d'être insurmontable.
Au final, Darksiders II: Deathinitive Edition est loin d'être le top du top en matière de portage. Son prix au lancement cadeau et la qualité de son aventure suffiront sans doute pour faire craquer ceux qui avaient échappé à Death jusqu'à présent. Mais cette Deathinitive Edition ne créera pas une rupture suffisante pour les amoureux de la saga, préférant avoir des vues sur Strife et Fury.
- Le bonheur de retrouver Darksiders
- Expérience riche
- Contenu généreux
- Portage paresseux niveau upgrade graphique
- Pas de 60 fps
Commenter 5 commentaires
On espert une suite, mais une suite qui n'aura pas faim de qualiter technique/visuel/contenus !
Et une vente en moins, une....
J'hésite pour Darksiders II (un jeu que j'apprécie)... mais je pense me l'acheter d'occaz pour celui-là !