Burnout CRASH! : Boom !!! Ce bruit familier nous avait manqué...
Nous voilà donc arrivés sur le menu du jeu. Au programme : une vingtaine d'intersections, chacune proposant trois types d'épreuves. Commençons par le Road Trip, dans lequel il ne faut pas laisser s'échapper plus de 4 voitures, la cinquième étant synonyme d'arrêt pur et simple du crash en cours. Pour nous aider à faire grimper notre score, des évènements seront disponibles, 4 au total avec l'évènement suprême, qui varient selon le lieu où nous nous trouvons. Camions à pizzas, bulldozers, trous dans la chaussée, camions de glaces bref, toute une panoplie qui nous assistera dans notre tâche : exploser le maximum de véhicules et faire le plus de dégâts possible. Ajoutons à cela une grande diversité des évènements suprêmes, comme un avion qui se crashe sur la route, un requin affamé qui dévore tout ce qui se trouve à sa portée, ou encore une inondation qui ravage tout sur son passage, et notre score s'envole aussi vite qu'un oiseau dans un réacteur.
La seconde épreuve disponible se nomme Rush Hour. Dans ce mode, nous avons 90 secondes, et pas une de plus, afin de causer le maximum d'accidents en tous genres et d'exploser tout ce qui se trouve sur l'intersection. Visez en priorité les bâtiments et les voitures de sport (surtout celle en or), ce sont eux qui rapportent le plus de points. Là aussi, point de difficulté, le but étant, vous l'aurez aisément deviné, de se crasher et de tout détruire. À la fin du temps imparti, nous pourrons jouir d'une explosion ultime, beaucoup plus forte en intensité qu'avec un simple crashbreaker, afin d'achever notre travail et faire décoller notre score. Le secret des high scores résiderait apparemment dans un martèlement continu de la touche ...
Passons enfin à la troisième et dernière épreuve disponible : le Pile Up. Ici, le but est de ne pas laisser s'échapper les voitures, afin que notre multiplicateur (appelé Inferno) ne descende pas et que nous puissions marquer le plus de points possible une fois que tous les véhicules seront accidentés. Cependant, il faut également faire attention à ne pas faire exploser toutes les voitures avant que l'Inferno se déclenche, sous peine de ne plus pouvoir faire grimper les millions. En effet, ce dernier reste actif tant qu'un véhicule ou bâtiment brûle. Le cas échéant, nous avons 5 secondes pour raviver les flammes sous peine d'arrêt définitif de notre crash. Rageant lorsque nous savons que l'une des étoiles demande un score de 100 millions, que le nôtre s'arrête à 98 millions et qu'il nous faut recommencer, encore...
Nous saluerons également l'arrivée dans ce nouvel opus des Skillshots. Pour tout vous dire, un Skillshot se réalise quand nous explosons un véhicule, qui lui va en percuter un autre. "Dégagé", "smashé" ou "expédié", tous ont leur utilité et rapportent leur lot de points, un plus non négligeable dans certaines épreuves qui, en plus de demander un score minimal, ont des étoiles qui leur sont réservées. Si nous ajoutons à cela les combos d'explosions et chaînes de destruction, il y a du crash dans l'air...
Pour réaliser toutes ces épreuves, et ainsi remporter les 240 étoiles que le jeu propose d'obtenir, nous aurons besoin uniquement du stick analogique gauche et de la touche . Le premier servira à diriger notre véhicule dans la circulation, la seconde à activer le crashbreaker. Un gameplay plus qu'accessible donc qui ravira ceux qui haissent les QTE et autres combos de quarts de cercle, rien de tout ça n'est présent dans Burnout CRASH!. Le jeu est très facile à prendre en mains et il suffit de quelques secondes pour comprendre les tenants et les aboutissants. Un énorme point positif pour le dernier-né de Criterion.
Côté caméra, la vue de dessus est celle qui semble la plus logique, compte tenu des axes de circulation et des véhicules pouvant arriver du nord comme du sud, de l'est comme de l'ouest. Elle ne posera donc pas de souci quand vous déplacerez votre carcasse, et restera adaptée aux mouvements dans toutes les situations, sans nous bloquer dans un coin et nous obstruer la vue. Bien entendu, ne vous attendez pas à des détails faramineux en ce qui concerne les différents décors et véhicules, nous ne sommes pas dans Paradise City. Cependant, avons-nous réellement besoin de graphismes ultras travaillés pour dire qu'un jeu est bon ?
Commenter 9 commentaires
Lire la news : TEST - Burnout CRASH! : prêts à tout exploser ?
Mais d'après la démo ça a l'air pas mal bien que redondant.
Après, en ce qui concerne le contenu, c'est clair que c'est pas Burnout Paradise, avec une ville immense, et les graphismes sont pas top. On ne peut pas le nier. Mais quand je repense à mes premières consoles (Nes et Megadrive), les jeux étaient super moches et pourtant je m'éclatais comme une folle dessus...