TEST - Bayonetta 2 : une sorcière toujours aussi craquante ?

Bayonetta change de look et opte pour des cheveux plus courts. La sorcière est superbe et n'a pas perdu un gramme de son charisme dans ce second épisode. Toujours aussi folle, la demoiselle expose ses courbes pour envoûter le joueur. Les développeurs ont donc gardé cet esprit décalé jouant sur le glamour et la volupté. Ainsi, et durant les cinématiques, certains plans de la caméra zooment sur les parties intimes de la belle dans des situations complètement grotesques. Une envie de sortie les chips, le coca et une boîte de mouchoirs se fait alors ressentir puisque Bayonetta 2 est un beat'em all empli d'action à la limite du film érotique. Mais concrètement, et visuellement parlant, cela donne quoi ?

Bayonetta 2 est un beat'em all emplie d'action à la limite d'un film érotique.

Tout d'abord, un confort à ne pas négliger : la fluidité. Bayonetta 2 tourne à 60 fps (images par seconde, ndlr) pour notre plus grand plaisir. Lorsque plusieurs ennemis apparaissent en même temps à l'image, le jeu ne ralentit pas. Les combos s’enchaînent, les monstres explosent à la suite, le framerate ne bouge pas d'un poil. Bien qu'un léger aliasing soit présent, la patte artistique, les textures et les effets de lumière ont su arracher nos globes oculaires de leurs orbites. Durant un affrontement, les décors pètent dans tous les sens ; plus particulièrement durant les combats contre les adversaires titanesques. Les animations sont propres, l'univers est démentiel, pour faire simple, la magie opère dès le premier coup d’œil.

Côté bande-son, nous retrouvons ces mélopées sensuelles qui s'excitent lorsqu'une bataille commence. Le rythme suit les actions de la demoiselle pour délecter nos esgourdes comme il se doit. En plus de l'anglais, et bonne nouvelle pour les amoureux de la langue de Mishima, le doublage japonais est disponible dans les options et est de très bonne facture. Chose plutôt énervante, les sous-titres ne correspondent pas forcément aux dialogues. Dommage...