Shadows of the Damned : My name is Garcia "Fucking" Hotspur, demons' hunter and slayer of pendejos like you !
Dans la peau de Garcia Hotspur, chasseur de démons au passé inexpliqué, nous nous retrouvons dès le départ face à un des nombreux damnés qui peut s'inviter dans notre monde et que nous sommes chargés d'éliminer. Excédé par notre rendement des plus dévastateurs, le démon à terre et au bord de la mort nous annonce que notre petite amie Paula sera enlevée par le Roi Démon Fleming en personne, ce à quoi nous assistons, impuissant, dans la chambre de notre appartement. La belle jeune fille est au passage tuée et le Roi Démon aux propos tendancieux menace de la ramener à la vie puis de la tuer encore, et encore, et encore, le tout après l'avoir amenée en Enfer. Pour empêcher la souffrance de notre bien-aimée, nous suivons notre Némésis dans son royaume : notre aventure peut commencer.
Si basiquement notre but est d'aller chercher notre princesse dans le château de notre ennemi principal, un thème maintes fois revisité, Grasshopper nous en propose sa propre vision avec des damnés effrayants qui côtoient de rares V.I.P. ou encore des boss aussi effrayants qu'étonnants, possédant tous leur folle histoire qui les a conduits en ces lieux et qui nous est contée par des livres illustrés et lue par Johnson. Nous croiserons à de nombreuses reprises notre Paula, torturée psychologiquement et physiquement par ses ravisseurs, donnant une certaine maturité à l'œuvre
Johnson, notre ami démon chassé des Enfers et qui nous accompagne dans notre chasse depuis lors, fait en effet office de guide touristique et humoristique lors de notre arrivée dans les limbes. Son humour dévastateur sert alors de prétexte à Garcia pour évoquer son passé commun avec Paula que nous découvrirons au fil du jeu, nous regretterons en revanche que le passé personnel de notre héros ne soit pas davantage évoqué.
Notre ami mexicain possède certes une personnalité de bourrin et jure dans sa langue natale, il n'en est pas moins un grand sensible, ce qui apporte une véritable originalité au personnage qui aime tout de même se faire appeler Garcia "Fucking" Hotspur. Un héros sans-gêne et masculin, néanmoins amoureux, un acolyte à l'humour dévastateur et idéal pour en apprendre plus sur les lieux, une nouvelle vision de l'Enfer à découvrir à travers ses démons ou ses publicités pour l'Opéra, bref, un séjour inoubliable qui possède pour seul défaut un personnage central au passé inconnu et une fin trouble qui laisse une trop grande place à l'interprétation, malgré sa qualité.
Commenter 8 commentaires
Pour ceux qui l'ont acheter que penser vous de ce jeu.
Si tu lisais le test en complet ou même juste la page de conclusion à mon avis tu saurais si ce jeu vaut le détour ou pas
Mais rien que pour l'ambiance, les dialogues et le gameplay simple et efficace ce jeu vaut le détour.
Tu dois pouvoir trouver ça sur le net, mais sinon, imagine Resident Evil (4-5) où tu peux bouger en visant, et t'as un gros aperçu ;-)
Sinon, super jeu bien délire mais trop court, si vous pouvez le trouver à 40€ c'est parfait, au dessus ça fait un peu mal aux bourses u__u
perso la durée de vie je l'ai trouvé assez bonne et même si je l'ai eu à 50 euro, je m'en plains pas