Space Hulk: Deathwing : Fans de Warhammer 40,000 ? Passez votre chemin avec ce piètre Space Hulk: Deathwing.
À l'heure où les FPS s'appuient sur des mouvements rapides et la possibilité de virevolter - parfois un peu - dans tous les sens, Space Hulk: Deathwing mise sur une prise en main hyper lourde, induite de l'armure portée par nos chers soldats. En soi, ce n'est pas forcément un tort, mais nous comprenons vite de quoi il en retourne : le joueur incarne une véritable machine à découper/dézinguer du mob, soit une sorte d'exutoire assez peu intéressant à l'arrivée, pas aidé par des déplacements chaotiques et garant d'un feeling bas de gamme. D'autant que le gameplay souffre de tares impardonnables...
Déjà pas bien passionnant sans personne à ses côtés, le FPS ne sera pas sauvé par ses vertues coopératives.
Le plus gros défaut du titre est assurément son appétence pour le fouillis. À partir du moment où les ennemis arrivent, souvent par vagues, c'est la fin des haricots et bonjour la bouillie visuelle où rien n'est visible. En optant pour un level design alternant beaucoup trop de couloirs avec des zones plus ouvertes à explorer pour dénicher les secrets et/ou trouver le meilleur chemin vers l'objectif, le studio ne s'est pas adapté aux exigences des personnages incarnés. À cela, il faut ajouter l'intelligence artificielle à côté de la plaque de ce qui nous sert de coéquipiers si vous décidez d'y aller seul.
À part ça, Space Hulk: Deathwing se distingue un peu avec l'arsenal - varié, mais pas excitant - qu'il est possible de personnaliser - aussi bien pour soi que ses sous-fifres -, régissant les différentes classes. À ce sujet, nous ne pouvons que vous conseiller d'avoir un soigneur dans votre équipe tant il s'avère indispensable pour mener à bien les différents chapitres. Sinon, vous pouvez vous équiper d'une arme au corps-à-corps, très dévastatrice, et d'une autre à distance. Certains fusils sont équipés d'un zoom assez spécial à utiliser, tandis que vous disposez de quelques pouvoirs pour éliminer/repousser les monstres débarquant par poignée ou encore traverser un portail pour vous refaire la cerise. Bien évidemment, un système de progression est là pour éviter le train-train quotidien : il permettra par exemple d'améliorer son commandement sur ses troupes ou d'être un chouïa plus fort.
Si jamais le cœur vous en dit - ou que vous détestez quelqu'un -, il est possible de parcourir les neuf chapitres de Space Hulk: Deathwing à plusieurs (LAN ou en ligne). Vous cherchez du teamplay ? Hormis le heal, qui soigne toute l'armure d'un coup, et les tirs alliés à gérer, il n'y a rien à se mettre sous la dent. Pire, le multi est tronqué par rapport au solo avec une poignée d'éléments narratifs ou liés au gameplay en moins. Bizarre... Déjà pas bien passionnant sans personne à ses côtés, le FPS ne sera pas sauvé par ses vertues coopératives.
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