Prison Break The Conspiracy : notre test complet

Transposer l'univers graphique de la série éponyme n'était pas une tâche aisée. Sur ce plan, Prison Break: The Conspiracy présente un bilan inégal à différents niveaux.

Globalement, les environnements sont modélisés avec soin, le centre pénitencier a été créé avec précision et c'est un plaisir de retrouver tous les lieux phares de la première saison. Nous avons également la possibilité d'explorer des lieux inédits à travers le périple de l'agent Paxton. Il est en revanche regrettable de ne pas avoir l'occasion de visiter librement la prison, à la manière de Batman: Arkham Asylum qui permettait de circuler sur l'île après avoir achevé l'aventure.

D'un autre côté, nous constatons un aliasing prononcé pour les décors extérieurs, et de nombreux détails  flous. Pourtant, l'immersion dans certaines pièces est réussie, et nous avons l'occasion de profiter de quelques effets de lumière agréables. Le level-design et les activités de certains détenus tendent malheureusement à faire passer le centre pénitencier pour une sorte de Club Med plus que pour une prison lorsque nous constatons avec quelle aisance notre cher héros se faufile hors de sa cellule.

Concernant les personnages, nous en arrivons à une interrogation fondamentale : pourquoi certains personnages n'ont pas été modélisés à partir des acteurs de la série ?

En effet, si nous reconnaissons sans mal un T-Bag légèrement bedonnant ou le mafieux Abruzzi, certains personnages inhérents à la série télévisée ont été métamorphosés. Ainsi, c'est avec surprise que nous découvrons un Charles Westmorland jeune et chauve ainsi qu'une Sarah Tancredi blonde comme les blés. Même constat pour le célèbre Disjoncté et le directeur, tous deux étant méconnaissables.

Heureusement, derrière leurs masques de cire inexpressifs, les autres protagonistes phares sont parfaitement identifiables. Le tout est malheureusement animé avec un barreau de chaise, laissant entrevoir des mouvements parfois hachés. Ainsi, si nous prenons plaisir à errer dans les couloirs de Fox River, beaucoup d'aspects graphiques sont perfectibles et auraient pu être mieux travaillés.