PREVIEW - Total War: WARHAMMER - Nous avons essayé la campagne des Comtes Vampires

L'ambiance Warhammer est donc parfaitement retranscrite et les fans de la licence de Games Workshop n'auront pas grand-chose à redire dessus. Creative Assembly a l'habitude de traduire des époques réelles dans ses Total War et a donc ici appliqué la même méthode pour rester fidèle au jeu de société. Il est donc temps de passer au cœur du jeu.

Total War: WARHAMMER va combler les amateurs de jeux de stratégie et de la licence de Creative Assembly.

L'interface est un point noir dans ce Total War: WARHAMMER, même si les joueurs commencent à être habitués. Tout le contour de l'écran est occupé par l'ATH, et il faut vraiment suivre les indications au début du jeu pour ne rien manquer. Le joueur, dans les phases au tour par tour sur la carte du monde, peut effectuer de très nombreuses actions, comme rechercher des technologies qui vont l'aider dans les batailles, la Nécromancie, le contrôle des squelettes, l'amélioration des bêtes ou encore apprendre des sorts de sang. Tout cela demande du temps (des tours) mais également de l'argent. Cependant, lors de la preview, jamais nous n'avons été à court d'argent pour débloquer les recherches ou même acheter des unités, Creative Assembly ayant probablement augmenté les ressources pour faciliter la découverte du jeu aux testeurs. Un autre point intéressant consiste à gérer la diplomatie avec les autres factions de la carte, une étape très importante pour écraser d'autres groupes et surtout éviter de se mettre le monde entier à dos. Pour cela, il est possible de partager des ressources ou de payer la faction pour créer une alliance ou signer un traité de paix temporaire. Troisième élément important lors du tour par tour, la gestion des villes capturées pendant les batailles. À la fin de l'affrontement, le joueur peut choisir s'il veut occuper, détruire ou piller la base. Si la première option est choisie, la ville rapportera des ressources, mais il faut en contrepartie la protéger des attaques adverses en améliorant ses défenses. Enfin, des Héros peuvent aider sur la carte, à l'image de Banshee, un spectre de femme décédée qui peut attaquer les autres Lord avec ses techniques d'assassinat. Clairement, le côté gestion est très important dans Total War: WARHAMMER et propose surtout une durée de vie énorme, car il est impossible de contrôler toute la carte, les ennemis reprenant régulièrement certaines villes du joueur.

Concernant les batailles en elles-mêmes, celles-ci se déroulent au tour par tour et ne vont encore ici pas perturber les habitués de la licence. La carte est relativement grande à chaque fois, permettant de très nombreuses stratégies d'attaque, comme contourner l'ennemi ou se cacher dans des forêts, l'assaut frontal étant rarement une bonne idée. Le joueur sélectionne ses groupes d'unités, les déplace sur le terrain, engage le combat, peut battre en retraite si possible, le rythme étant souvent nerveux avec des retournements de situation qui peuvent aller très vite après une action hasardeuse. Heureusement, il est également possible de contrôler son Lord, ici Mannfred Von Carstein, sur le champ de bataille pour aider les unités avec ses sorts, dont le très utile sortilège permettant de réduire le moral des troupes adverses, ces dernières partant alors dans tous les sens, une aubaine pour le joueur. Jusqu'à la dernière minute, il est donc possible de renverser la vapeur, même si la retraite est parfois une bonne idée et permet de sauver quelques précieuses unités. En effet, si la défaite du joueur est totale, il est très difficile de se relancer, les troupes étant rares et le Héros étant quant à lui indisponible pendant de très longs tours. Notez qu'il est possible de lancer des batailles automatiquement, pratique lorsque l'issue de l'affrontement est jouée d'avance.

Enfin, ce Total War: WARHAMMER propose maintenant des batailles de sièges où le joueur doit défendre sa ville assaillie par l'adversaire. Nous n'avons malheureusement essayé qu'une fois ce mode et brièvement, avant de nous faire engloutir par l'ennemi, mais l'idée semble très intéressante. Le joueur ne doit pas défendre l'ensemble des remparts de la ville, mais seulement un pan de mur. Le déroulement de la bataille est assez évident, avec des unités en contrebas hissant des échelles pour gravir les remparts et les troupes du joueur en hauteur, le but étant de placer les bonnes unités au bon endroit pour éviter l'invasion, ou du moins assurer le combat au corps-à-corps. 

Après plus de deux heures de jeu, une infime partie du décor s'est révélée (environ 10 %), normal, étant donné que les développeurs parlent de plus d'une centaine d'heures de jeu par campagne. Mais cela permet déjà de se faire une bonne idée des capacités du titre à occuper le joueur. Il est évident que Total War: WARHAMMER va combler les amateurs de jeux de stratégie et de la licence de Creative Assembly de manière générale, grâce à sa réalisation très propre et surtout avec son contenu riche.