PREVIEW - Spider-Man : une future toile de maître ?

La semaine dernière, nous avons eu la chance d'approcher une nouvelle fois Spider-Man, la prochaine grosse exclusivité à paraître sur PS4 développée par Insomniac Games en collaboration directe avec Marvel. Après nos précédentes impressions en direct de l'E3 2018, nous avons donc pu profiter du jeu durant environ 2h30 avec le tout début de la trame principale et de l'exploration libre du monde ouvert, nous permettant de prendre en main à la fois le Tisseur, mais également son alter ego Peter Parker et la belle Mary Jane Watson.

Un réel plaisir manette en mains.

Spider-Man Édition Spéciale

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Avant toute chose, trois modes de difficulté s'offriront aux joueurs, à savoir Friendly, Amazing et Spectacular pour leur dénomination anglaise. Nous avons choisi l'intermédiaire et pu constater que les ennemis offrent tout de même une bonne résistance, notamment lors des tâches annexes, un bon point à souligner. Graphiquement, c'est du tout bon, avec des personnages aux traits particulièrement détaillés pour une expérience assez cinématographique. C'est d'ailleurs là l'objectif des développeurs, se rapprocher le plus possible des standards des films Marvel tout en proposant leur propre vision de Spider-Man. La Big Apple est vivante et de toute beauté, en 4K sur PS4 Pro, c'est un vrai régal pour les yeux que d'arpenter ses rues, se hisser au sommet de ses immeubles (la vue est top depuis la Tour des Avengers !), mais aussi passer à travers Central Park. Le monde du jeu se limite à Manhattan et sa périphérie directe comme le Raft au beau milieu de l'Hudson River, ce qui ne l'empêche pas d'être vaste. Et question ambiance sonore, c'est plutôt bon pour le moment, avec de la musique se voulant super héroïque dans les bons moments. De même, le doublage anglais est de qualité, un passage où le Tisseur se prend pour Spider-Cop étant particulièrement hilarant.

Le gameplay est lui aux petits oignons, avec une maîtrise graduelle des différentes aptitudes et divers gadgets à débloquer, mais surtout un élément essentiel à ne pas négliger, l'esquive. Dès que le sens de l'araignée se matérialise autour de la tête de notre héros, il faut rapidement appuyer sur la touche adéquate sous peine de prendre des dégâts. Pas de panique, une jauge de Focus permet tout de même de régénérer une part des PV une fois remplie, ou d'infliger un finish à un ennemi, le choix étant parfois difficile. Les affrontements sont donc particulièrement dynamiques et prenants, plutôt axés sur les combos aériens qui augmentent plus rapidement le Focus, faciles d'accès dès le départ et faisant même intervenir l'environnement (pousser un échafaudage sur un groupe d'ennemis, prendre une poubelle et la balancer avec sa toile, etc.). Les déplacements sont ultra fluides une fois le coup de main pris et sans temps morts, la course sur les murs succédant aux mouvements aériens avec la toile. Plonger dans le vide et se rétablir in extremis procure des montées d'adrénaline, un réel plaisir manette en mains.

Parlons maintenant du scénario, sans trop rentrer dans les détails, Insomniac souhaitant surprendre les fans sur certains éléments. L'aventure débute dans la chambre de Peter, qui va vite devoir enfiler son costume pour partir stopper un crime. Durant la première partie de notre session, nous portions sa tenue traditionnelle rouge et bleue, une bonne manière de ne pas nous brusquer et d'introduire au fur et à mesure les divers éléments de gameplay. Et comme premier adversersaire iconique, nous avons eu affaire à Wilson Fisk, dit le Caïd, ainsi qu'à sa petite milice privée, l'occasion de prendre nos marques au combat et d'avoir droit à un premier affrontement de boss qui promet pour la suite. Mélange de pur combat où il faut trouver la faiblesse de notre adversaire – ce qui est aussi valable pour les différents types d'ennemis du jeu – et de QTE, l'ensemble était sans temps mort et très spectaculaire.