PREVIEW - Quantum Break : notre avis après deux heures de jeu sur PC

Côté graphismes, la première chose qui saute aux yeux, c'est la beauté des visages, impressionnants de réalisme. Que ce soit le rendu ou les mouvements des yeux ou des lèvres, les expressions, ou encore la peau, tout est absolument bluffant et force le respect. Pour le reste, la patte Remedy Entertainment se fait sentir et il est difficile de ne pas penser aux précédents titres tant la filiation est évidente. Et ce n'est pas un point négatif, bien au contraire. C'est beau, les effets de manipulation du temps sont superbes, les effets de ralenti sur la mort d'un ennemi, les cinématiques de transition, tout est vraiment très agréable à l'œil, voire aux deux. Pour information, côté technique, nous avons joué sur PC avec une version tournant sous Windows 10 (1080p, 30fps) et il était interdit de faire des screenshots ou des vidéos. La raison invoquée nous a semblé logique vu que le jeu n'était pas finalisé et ne reflétait pas totalement ce que le studio veut sortir au final. Pour autant, lors de notre session, nous n'avons pas rencontré de problèmes notables et c'est plutôt rassurant à quelques semaines de la sortie. Pour rappel, les configurations recommandées pour faire tourner le jeu sur PC ont été revues à la baisse par le studio. 

Au final, en deux petites heures, nous avons pu découvrir un jeu qui devrait tenir les promesses faites par ses créateurs.

Côté gameplay, la prise en mains est très intuitive et seuls les pouvoirs vont nécessiter un apprentissage quant aux touches à appuyer. Au delà de la manette, au delà de la narration, nous nous trouvons face à un TPS plutôt conventionnel qui alterne des niveaux de plateformes dont il faut trouver la sortie et d'autres où il faut affronter des ennemis à l'aide de notre armement, mais aussi de nos divers pouvoirs. Ainsi, par exemple, pour arriver à sortir d'un entrepôt, il nous aura fallu remonter le temps afin que des caisses effondrées lors de notre arrivée, se remettent en place le temps de pouvoir s'en servir pour traverser vers la sortie. Dans d'autres niveaux, il aura fallu utiliser le pouvoir de ralentissement du temps pour arriver à atteindre la sortie du niveau. Plus loin dans le jeu, il faudra sans nul doute utiliser des pouvoirs plus avancés pour s'en sortir. Du côté des affrontements avec les ennemis, il y a plusieurs approches pour faire un carnage. La plus simple est l'utilisation de la méthode bourrin : couverture, tir, couverture, tir... mais avec les boss, il faudra sans doute être plus subtil. Ainsi, l'utilisation des pouvoirs permet de faire des choses aussi folles que de figer le temps pour les ennemis dans une certaine zone, de se déplacer très très vite ou encore d'utiliser un bouclier temporel qui détourne les balles (et, accessoirement, permet d'envoyer valser au loin des ennemis). Chaque pouvoir ayant un temps d'activité et de recharge, il faudra donc les utiliser voire les enchaîner de façon intelligente et pragmatique.

Au final, en deux petites heures, nous avons pu découvrir un jeu qui devrait tenir les promesses faites par ses créateurs. Une histoire avec un bon background, un gameplay accessible avec une mise en scène agréable, des graphismes et des effets très beaux à voir. L'insertion dans la narration de vidéos en rapport avec nos choix et tournées avec de vrais acteurs (pas des moindres) donne, en prime, une autre dimension qualitative au titre. Après, encore faut-il apprécier le genre, car, par exemple, la première partie du jeu qui met en place les protagonistes et l'histoire peut paraître longuette à qui n'aime pas les papotages. De même, les amateurs de grands espaces et de mondes ouverts ne pourront pas apprécier Quantum Break qui, de ce que nous avons pu en tester, est plutôt "entrepôt" que grandes étendues. En revanche, si vous êtes la cible, si vous aimez les aventures scriptées et si, en plus, vous avez apprécié Alan Wake, il se pourrait bien que ce jeu soit votre prochain achat. Il ne reste plus qu'à attendre notre test pour savoir si ces bonnes impressions se confirment.