Juste avant l'E3, Konami nous invite à tester une version en cours de développement du prochain PES. Une chose est sûre, la licence ne ralentit pas la cadence.
Pour ce premier tâtonnement, ce sont les équipes de Serie A qui ont été mises en avant, elles sont les seules jouables avec quelques équipes nationales. Au lancement de notre premier match, la première impression est plutôt bonne, l'éclairage semble avoir reçu un semblant d'amélioration et la modélisation des joueurs est plus crédible au niveau des textures. PES 2015 donnait en effet parfois l'impression d'avoir des joueurs en pâtes à modeler, c'est moins vrai ici.
Une gestion des collisions bien plus poussée et crédible.
L'engagement est donné, les premières balles distribuées et les premières sensations se révèlent vraiment bonnes avec des joueurs plus réactifs et plus souples, nous avions tendance à trouver les joueurs trop lents dans l'exécution de leur mouvement dans PES 2015, sans pour autant rendre le jeu plus rapide comme certains peuvent le craindre. La vitesse du jeu est toujours bien équilibrée, l'importance de vos choix de passes est toujours une donnée importante lorsque vous voulez construire des actions rapides et placées. Un des points noirs du précédent opus perceptible après plusieurs heures de jeu était la gestion des collisions et les animations qui semblaient parfois trop limitées en nombre. Il faut croire que les développeurs ont été à l'écoute, car c'est un grand nombre de nouvelles animations que nous avons pu voir faire leur apparition en cours de match, avec notamment une gestion des collisions bien plus poussée et crédible qu'avant. Autre fait intéressant qui est à trouver du côté de la météo dynamique, celle-ci va vous permettre de commencer un match par temps sec et de le finir sous la pluie, avec un impact sur le terrain pour toujours plus de réalisme.
La physique de balle gagne en crédibilité, mais l'IA reste à améliorer.
Les passes en profondeur semblent être elles aussi plus variées contrairement au 2015, où le réglage "assisté" bridait trop les possibilités de passes. Il en va de même pour la physique de balle qui gagne en crédibilité, mais pour réellement en profiter il reste toujours conseillé d'effectuer ses tirs en manuel, c'est là que vous apprécierez le travail effectué sur les frappes. L'aspect offensif possède de nombreuses nouveautés, mais aussi quelques défauts qui peuvent parfois s'avérer frustrants, comme les difficultés que rencontre l'IA pour juger du bon timing afin de prendre la profondeur ou de temporiser. Il devient parfois nécessaire de lancer manuellement le joueur sans ballon pour qu'il vous accompagne dans votre contre-attaque. Défensivement, les tacles sont plus variés et les interventions aériennes sont de la partie, les défenseurs semblent plus agressifs dans leur contact et se laissent moins facilement déborder que par le passé. En revanche, des problèmes dans l'IA collective se font ressentir, comme l'incapacité des défenseurs à occuper les espaces dangereux ou encore individuellement, avec une IA qui couvre des hors-jeu sans prendre en compte l'alignement avec le reste de la défense. Ces différents éléments créent un souci d'équilibrage assez frustrant, et même s'il faut tout de même reconnaître que ces problèmes ne sont cependant pas récurrents, ils sont bien là. À noter des gardiens plus réactifs, qui se laissent moins avoir par les frappes enroulées au sol, mortellement efficaces sur PES 2015.
En somme, ce PES 2016 ne lève pas le pied et continue de proposer des améliorations aussi bien visuelles que dans la prise en main et c'est une bonne chose, en espérant que les différentes problématiques citées seront corrigées - le sont-elles déjà ? - dans les prochaines builds. De bonnes sensations manette en main, un jeu qui s'embellit et est toujours plus crédible ; la réussite de ce Pro Evolution Soccer se jouera sur des détails, mais est tout à fait réalisable. Il ne reste dorénavant plus qu'à observer les autres nouveautés apportées au titre en termes de contenu et de modes de jeu. Notre session d'essai se concluant par l'annonce d'une bonne nouvelle que nous vous partageons : l'arrivée des patchs via clé USB pour les maillots et écussons de clubs sur PS4 et Xbox One, une demande des fans faisant suite à leur absence l'an passé sera donc exaucée par Konami.
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