#PREVIEW - Assassin's Creed Syndicate : nos premières impressions sur la version PlayStation 4

Dans la démo, Jacob devait prendre possession d'un territoire en y délogeant le gang installé. Plusieurs approches sont possibles, la furtivité ou le combat direct. La furtivité reste le meilleur choix pour arriver à nos fins de la façon la plus discrète et facile. Nous pouvons de nouveau siffler pour attirer l'attention de notre adversaire afin de l'assassiner au détour d'une ruelle, dans la fidèle botte de foin, ou tirer à l'aide des couteaux sur les murs pour l'attirer à l'opposé de notre direction. Petit détail sympathique, la caméra s'ajuste dorénavant lorsque nous sommes en mode furtif et que nous nous collons à l'environnement.

L'équipe a bien pris conscience des problèmes passés...

Tous les ennemis n'ont pas le même comportement, certains peuvent appeler des renforts, tandis que d'autres sont plus coriaces à éliminer, il faut donc jouer de patience et de stratégie pour les tuer sans se faire repérer, et sauver des personnes qui pourront rejoindre notre gang. Nous pouvons recruter directement des alliés pendant les missions, et une fois le terrain conquis, assigner des groupes à nos territoires. Le petit plus de cet épisode, c'est qu'il est possible d'améliorer ces factions et la loyauté de leurs membres en réussissant des missions qu'elles nous donneront. Grâce à cela, elles se renforceront et débloqueront par la même occasion quelques récompenses pour améliorer notre personnage. Pour les affrontements au corps à corps, nous avons tout un arsenal à notre disposition entre le poing américain infligeant des enchaînements très violents, une panoplie de pistolets qui ne laisseront aucune chance à nos ennemis (suivant la partie que nous visons, chaque partie du corps ayant une réaction différente et les headshots étant bien évidemment fatals), ou encore des Kukri, sortes de machettes provoquant des dégâts assez jouissifs. S'il n'était plus possible de se servir d'un adversaire comme bouclier lorsque nous nous faisions tirer dessus, il faut dorénavant appuyer au bon moment pour saisir un ennemi par surprise afin qu'il prenne la balle à notre place, rendant l'action un peu plus logique et dynamique. Il y a toute une panoplie de combos assez classes et plaisant à exécuter lors des bagarres.

Mais plus nous prenons du terrain, et plus les Templiers remarqueront nos actions. Après avoir conquis cette zone, Bloody Nora s'enfuit, et il faut alors la poursuivre en empruntant une calèche sur notre chemin. Étant donné qu'elles sont faites de bois, elles subissent les dégâts que nous leur causons, attention donc à ne pas foncer n'importe où pour ne pas les détruire. Après l'avoir rattrapée, nous avons droit à un affrontement de territoire décisif, qui se déroulera à chaque fois que nous prendrons un quartier au complet, les "gangs wars". Là, il faut user de nos poings et de nos talents de boxeur pendant que nos alliés font de même afin de venir à bout de la faction adversaire.

Du côté musical, les thèmes collent parfaitement à l'époque avec les violons et instruments à cordes propres à l'atmosphère de Sherlock Holmes, et changent même suivant l'action qui est en cours. Elle s'intensifiera alors si nous sommes repérés et que des joutes éclatent. L'allure des personnages se rapproche également de ce que nous connaissons de l'univers de Sherlock Holmes avec les longs favoris, les costumes victoriens et le chapeau haut de forme. À noter qu'en mode furtif, le personnage le retire pour revêtir son capuchon d'Assassin... Nous n'avons pas pu résister à poser la question qui tue : "mais il le met où son chapeau ?!". Eh bien, Marc-Alexis Côté, directeur créatif, nous a répondu qu'il cache le chapeau dans son manteau à l'aide de brevets de l'époque qui permettait au chapeau haut de forme de se rétracter et s'aplatir (dit-il avec un grand sourire !).

La partie prit fin après avoir assassiné Bloody Nora, mais bien d'autres missions secondaires comme des matchs de boxe (que nous avons pu apercevoir brièvement dans la bande-annonce), sauver des personnages kidnappés, et assassiner des cibles très précises seront au rendez-vous. Les carrioles seront donc en plein cœur de notre voyage, afin d'éviter les téléportations brusques et avoir des déplacements plus naturels, mais les trains auront également leur place pour les plus longs trajets, la carte étant ici plus grande qu'avant afin d'offrir une expérience encore meilleure. L'équipe a bien pris conscience des problèmes passés, souhaite se concentrer et tout miser sur l'aventure solo d'Assassin's Creed Syndicate afin de revenir aux sources de la série et apporter un gameplay novateur et rafraîchissant, et pour la première fois dans une époque moderne.

Les promesses seront-elles tenues ? Nous le découvrirons le 23 octobre prochain avec la version finale d'Assassin's Creed Syndicate, qui sera disponible sur PlayStation 4, Xbox One et un peu plus tard en automne sur PC.