PREVIEW de Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin, une nouvelle histoire que nous connaissons déjà
par Christophe ÖttlMonster Hunter Stories 2: Wings of Ruin : Avec ce second spin-off, Capcom confirme (trop ?) tranquillement les acquis du premier.
Sur la trace des anciens
Nous espérons que vous n’avez pas oublié Monster Hunter Stories premier du nom. Mais oui, vous savez bien, ce spin-off avec un arrière-goût de Pokémon pas désagréable. Si vous ne vous en souvenez plus, remettez-vous vite à jour parce que Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin est à première vue une suite qui marche dans les pas de son ancêtre. Exactement comme le héros de notre histoire qui a pour grand-père Red, un dompteur de monstres (plus couramment appelé Rider) extrêmement populaire. Il faut bien attacher de l’importance à ce scénario puisqu’il s’agit d’une des rares différences qui existe entre les deux opus. Autrement, nous retrouvons le même RPG avec ses combats au tour par tour qui voit notre avatar et ses monstres de compagnie se battre main dans la main.
La profondeur stratégique de son gameplay est son fer de lance.
En voilà un qui n’est pas sorti de sa zone de confort. Est-ce vraiment grave ? Pas particulièrement à notre avis. Les fonctionnalités qui nous séduisaient hier nous plaisent encore aujourd’hui. Nous imaginons sans peine qu’elles sauront convaincre les néophytes qui découvrent la série avec ce volet secondaire. Il faut dire qu’il y a tout ce qu’il faut dedans, en particulier de la profondeur stratégique. Un grand merci au système de combat qui se charge du gros du divertissement. Tout ça repose sur le principe du « Pierre, Feuille, Ciseaux ». Il existe trois types d’attaques, force, vitesse et technique. La force bat la technique qui elle-même bat la vitesse alors que cette dernière bat la force. Ça, c’est la base facile à comprendre à laquelle il faut ajouter toutes les subtilités qui font de Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin une belle trouvaille en termes de gameplay. En vrac, nous trouvons une Jauge d’Amitié qui permet d’utiliser des pouvoirs en tout genre et même de chevaucher notre partenaire de combat pour déclencher un combo aussi violent que spectaculaire. En ce qui concerne les combats, nous regrettons simplement que notre monstre allié choisisse lui-même ses attaques, souvent en dépit du bon sens, au lieu d’avoir le contrôle total sur le déroulement de l’action. C’est clairement une fonctionnalité qui aurait pu être ajoutée par rapport au premier épisode.
Il semblerait qu’en termes de baston, la tendance était d'ailleurs plus à l’ajout qu’aux modifications. Les rares nouveautés de Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin résident ici, à l’instar de la Double Attaque ou des partenaires de combat. La première se déclenche lorsque votre personnage et sa créature lancent une attaque du même type sur un ennemi qui y est sensible. Dans ce cas-là, l’attaque adverse est purement annulée. Une fois encore, l’intérêt stratégique est assez immense pour être plus qu’un détail de jouabilité. Même discours pour les partenaires de combat qui viendront ponctuellement combattre à vos côtés pendant l’aventure. La meilleure nouvelle, c’est peut-être l’arrivée de nouvelles armes, dont l’arc qui se livre à nous assez rapidement, qui change autant le gameplay que les Monsties aux côtés desquels vous vous battez.
L'esprit du chasseur
Le focus sur les armes est loin d’être anodin. Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin se fait un devoir de respecter les us et coutumes de la série à chaque instant. Ça se voit dans les clins d’œil permanents que fait cet opus lorsqu’il nous présente par exemple les navicioles. Nous le voyons également dans le bestiaire qui rassemble des créatures de toutes les générations. Le plus évident reste encore la dimension crafting, très proche de ce que nous pouvons trouver dans la série principale. Le level design s’accorde avec cette philosophie en proposant un monde vaste chargé à bloc en ressources.
Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin ne surprend peut-être pas, mais il parvient à se distinguer grâce à ce supplément d’âme que lui offre son héritage. C’est comme ça qu’il se réapproprie des mécaniques que nous pensions jusque-là privatisées par les Pokémon. Excellente idée par exemple cette chasse aux œufs dans les donjons. Voilà une belle manière d’acquérir de nouveaux Monsties qui pourraient bien débloquer de nouveaux accès en sautant, nageant, grimpant, voire même en volant. Tout dépend bien sûr de l’espèce du monstre. Pour ce qui est des évolutions, faites confiance à la génétique. Vous pouvez jouer au savant fou en attribuant des gènes d’une créature à une autre, leur débloquant parfois des talents au passage.
Nos premières impressions : Bonnes.
En restant scotcher au modèle de son ainé Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin n’arrive pas à atteindre le même génie créatif. Si nous faisons abstraction de cette information, nous avons quand même un RPG de très bonne facture à nous mettre sous la main. La profondeur stratégique de son gameplay est son fer de lance, d’autant qu’elle a été renforcée par quelques ajouts. C’est cependant l’assimilation de l’ADN Monster Hunter qui nous fait penser que le jeu est en bonne voie pour le 9 juillet prochain.
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