Gears of War 4 : Quand un développeur paie sa tournée pour permettre de poser ses mains sur son beau gros triple A, il n'y a pas de raison de refuser l'invitation ! Par ailleurs, c'est avec le sourire et un paquet de Doritos XXL sous le bras que nous nous sommes rendus dans les locaux du studio The Coalition à Vancouver afin de nous faire une idée de ce que vaut Gears of War 4 manette en main.
Amie lectrice, ami lecteur, par décence ; nous ne vous parlerons pas de quoi la nuit du lundi au mardi fut faite, sachez seulement que s'il y avait chez nous, ce matin-là, un sentiment qui se disputait à la honte, c'était bien la curiosité d'en savoir plus sur la cerise que The Coalition nous avait laissée, pour la fin, sur le sommet du gâteau Gears 4 : son mode Horde, dont l'éditeur est particulièrement fier.
The Coalition compte fédérer pour longtemps les fans de co-op !
Pour celles et ceux qui ne potassent pas assez régulièrement leur Histoire du Jeu Vidéo, sachez que c'est la licence Gears of War qui a introduit dans le PVL (le Paysage VidéoLudique) la Horde, qui comme son nom l'indique évoque bien une charge de bisons furieux, au milieu d'une prairie où seul tu te trouves. Et c'est donc avec l'objectif de faire ce qui se fait de mieux en la matière que The Coalition compte fédérer pour longtemps les fans de co-op. C'est tout le mal que nous leur souhaitons et en l'état il est au moins sûr que, là aussi, ce mode de jeu repose sur des bases solides et a été pratiqué longuement par les membres de la team de développement.
And now for the pitch : après avoir choisi d'endosser une identité combattante spécifique (scout, sniper, ingénieur, etc.), vos quatre compagnons d'armes et vous – dont il faut espérer qu'ils n'ont pas tous choisi la même classe – devez installer et sécuriser une grosse caisse désignée sous le nom de Fabricator, qui va effectivement vous permettre de fabriquer tout ce qu'il faut pour la défense et l'attaque, pour peu qu'il y ait suffisamment de quoi l'alimenter en énergie, elle-même se récoltant en trucidant les attaquants de chaque vague.
Au programme : 50 vagues d'assaut auxquelles il faudra faire front, avec un boss pas en carton toutes les 10 vagues ! Heureusement le jeu vous permet de booster certaines capacités choisies avant le début du match, grâce à un système de cartes qui influeront sur les stats en cours de partie (par exemple pour un sniper, une compétence permet d'exploser tous les ennemis autour d'une cible qui aura pris un headshot). Soit vous survivez à toutes les vagues et vous gagnez, soit vous vous faites tous décimer, et/ou l'ennemi s'empare de votre boite à tout faire, et c'est fini !
Et si en deux tentatives nous n'avons hélas pas pu dépasser la 20e vague, c'est surtout que le bestiaire qui venait nous chercher des poux faisait bien dans le badass ! Pourtant, nous avions du répondant, des barrages et une belle petite batterie de tourelles de défense maintenues opérationnelles par un ingénieur, mais au bout du compte, cela ne nous a pas suffi face à la déferlante d'horreurs menée par un boss de belle taille bien remonté.
Vraiment tourné vers la constitution d'équipes cohérentes et équilibrées pour espérer survivre juste un autre tour, ce mode Horde 3.0 – comme le décrit Rod Fergusson – pousse les joueurs à se spécialiser et à faire évoluer leurs personnages pour que sur le terrain la synergie entre les membres d'un groupe soit la plus efficace possible, et ça marche ! Des premiers essais brouillons, la partie tend naturellement à s'organiser stratégiquement et chacun en vient vite à s'épauler mutuellement, dans une joyeuse allégresse et au rythme des poussées d'adrénaline. Bref, l'ensemble tient plus que bien la route et garantit de furieuses heures de jeu.
Voilà, plus que trois petites semaines à attendre maintenant avant d'avoir la galette définitive entre les mains, mais à si peu de temps de sa release, il est difficile d'imaginer que Gears of War 4 n'a pas déjà largement de quoi combler les attentes placées en lui, enfin, par les fans tout du moins, d'autant plus que les développeurs ont promis un système de matchmaking constamment optimisé pour être bien certains que chaque joueur online trouvera chaussure à son pied selon son niveau.
Du travail sérieux en somme, et ça, ça fait plaisir.
Précision importante : Gears of War 4 tourne à 60 fps en mode multi – contre 30 en solo – et il est cross-platform Xbox One/Windows 10. De plus, et ça c'est toujours cool, jouer en écran splitté dans son salon avec un ami, c'est aussi possible !
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