PREVIEW - Final Fantasy XV: Episode Duscae - La démo qui porte la licence sur new-gen

Après des années d'attente depuis les premières rumeurs à son sujet sous le nom de Final Fantasy Versus XIII, Final Fantasy XV se concrétise enfin et les visuels diffusés jusqu'à présent mettent clairement l'eau à la bouche. Pourtant, c'est avec un énorme a priori que nous nous sommes rendus à l'évènement de présentation du jeu organisé par Square Enix. Une bande d'ados à la limite entre le groupe d'emos et le boys band des années 90 qui rejouent Jurassic Park dans une Cadillac ? Très peu pour nous. Du moins avant de voir tourner le jeu...

Final Fantasy XV souffre pour le moment de ses ambitions.

Pour replacer dans le contexte, la démo prend place quelques heures seulement après le début du jeu, alors que la capitale du royaume, Insomnia, a été assiégée. Noctis, le prince local, se retrouve donc en exile avec ses amis (Gladiolus, Ignis et Prompto), et par la même occasion est confronté aux problèmes de la vie réelle, loin de sa cage dorée. Et le premier aléa que nous rencontrons n'est autre qu'une bête panne de voiture. Sans-le-sou pour payer les réparations, la bande cherche donc un moyen de renflouer son compte en banque, et le meilleur moyen pour cela n'est autre que de partir à la chasse au Behemoth dont la capture, mort ou vif, est récompensée à hauteur de 25 000 Gils.

Et c'est à ce moment que nous sommes catapultés dans la région de Duscae qui s'étend à perte de vue. Après avoir admiré les formes généreuses de notre mécano attitrée, mises en valeur par son mini-short bien trop court pour être décent, voilà que la véritable beauté du jeu s'offre à nous dans un décor somptueux aussi vivant et gigantesque qu'il est magnifique. Dans cette démo, nous ne pourrons explorer qu'un dixième de Duscae, qui ne représente pour sa part qu'un dixième à un vingtième de la superficie totale du jeu des dires de l'éditeur, promettant des heures et des heures de balades à pied, mais aussi à dos de Chocobo. Accompagnés d'une musique country, nous profitons donc de cette claque graphique, du vent qui agite la végétation, des animaux géants qui paissent tranquillement au fond... et du lag.

Malheureusement, Final Fantasy XV souffre pour le moment de ses ambitions. Si le résultat en met plein la vue, le framerate est toussotant, certains éléments scintillent et d'autres souffrent d'aliasing, comme la Cadillac qui mériterait d'être revue et corrigée. Pour autant, avec au moins un an de développement restant et un moteur qui devrait passer d'ici là de sa version 1.5 à la version 2.0, Square Enix a encore des cordes à son arc pour régler ces problèmes techniques.