PREVIEW - Far Cry Primal : notre avis après quelques heures de jeu dans un monde primitif
par Eric de BrocartFar Cry Primal : Se battre avec des massues, arcs et autres couteaux en silex, cela ne vous tente pas ? Lisez, vous changerez peut-être d'avis.
Notre village, constitué de huttes et d'une grotte, est le point central de l'expérience. Il peut subir des évolutions que ce soit en améliorant des huttes déjà existantes ou par la construction d'autres structures. Ces arrangements permettent, à leur tour, de faire augmenter les niveaux de compétences, de faire évoluer les capacités des armes existantes ou d'en débloquer d'autres, sans oublier de faire progresser l'EXP de notre héros. La grotte, elle, est donc, en termes plus modernes, notre quartier général. Il y est possible, sur sa paroi, de connaître notre avancée générale dans le jeu que ce soit au niveau de l'histoire, des quêtes principales ou secondaires, des lieux à découvrir, des objets à trouver ou encore des animaux à apprivoiser. Far Cry Primal offrant des cycles jour/nuit, c'est aussi l'endroit où notre héros peut dormir le temps d'une journée, ou d'une nuit. À noter, les sorties nocturnes sont plus dangereuses (prédateurs plus agressifs, visibilité réduite), mais la collecte peut s'avérer bien plus fructueuse avec quelques objets rares indisponibles dans les heures diurnes.
Une vraie fraicheur à la licence en proposant une mise en situation originale et immersive.
Dans cette session de prise en mains, nous avons pu jouer à la première partie du jeu, celle qui sert de tutoriel, puis entamer la première mission nous mettant en contact avec Tensay le chaman pour apprendre à apprivoiser les animaux sauvages et les rendre alliés. Nous incarnons Takkar, un guerrier de la tribu Wenja, et nous avons commencé par une partie de chasse au Mammouth avec d'autres membres de notre groupe. Suite à une mauvaise rencontre avec une bête à très grandes dents, notre guerrier se retrouve seul à la recherche du pays d'Oros et de compatriotes. C'est là que nous commençons à devoir explorer les environs à la recherche de matériaux pour fabriquer nos armes. Notre première réalisation a été un arc, qui nécessite de collecter du bois d'aulnes, des roseaux et de l'ardoise. Ce principe de collecte et d'association de matériaux est valable pour fabriquer ses armes mais aussi, plus tard dans le jeu, pour construire et améliorer des huttes dans le village. À noter qu'il est possible de transporter de la matière première dans des sacs afin de fabriquer une arme à la volée, quand le besoin s'en fait sentir. Ces dernières peuvent être enflammées (il faut avoir de la graisse animale dans son sac pour cela) et il est aussi possible de mettre le feu à l'environnement pour dégager un passage ou encore faire fuir des animaux trop agressifs.
Si le début est assez linéaire, une fois la phase d'apprentissage terminée le jeu devient « totalement » libre et il n'y a aucune obligation dans les enchaînements d'actions à faire. Bien sûr, pour voir le générique de fin, il faudra remplir les objectifs imposés par la quête principale et certains ne se déclenchent que si d'autres sont déjà remplis, mais, à ce que nous avons pu juger de cette version de preview, l'ordre dans lequel ils doivent être réalisés est libre. Ainsi, les plus tenaces d'entre nous ne se limiteront pas à la quête principale et fouineront dans tous les coins pour épuiser toutes les quêtes, trouver tous les lieux et objets rares tandis que les autres pourront se contenter de ne faire que l'essentiel. À savoir que pour simplifier les allées et venues, comme la carte est grande, un système de déplacement rapide est disponible via des bûchers et des avant-postes qui permettent de se téléporter. Bien sûr, il faut déjà les trouver et les conquérir avant de pouvoir s'en servir. A priori, à en croire les développeurs, la durée de vie se situe entre 25 et 40 heures selon l'envie du joueur de tout finir, ou pas.
En conclusion, après cette session de preview, Far Cry Primal nous a semblé offrir une vraie fraicheur à la licence en proposant une mise en situation originale et immersive. Ubisoft Montréal semble avoir réussi à bien tirer parti de cet univers primitif et de son environnement hostile afin d'offrir aux joueurs un jeu complet et pas seulement un copier-coller avec des textures différentes. Bien sûr, cela reste un jeu issu de la franchise Far Cry – et heureusement vu le titre – et de nombreuses mécaniques habituelles sont présentes. Il est aussi possible de se demander ce que vient faire un grappin dans cet univers primitif (nous n'y avons pas eu accès, mais avons vu plusieurs points d'accroche sur notre route). Bien sûr, certains diront que la vision en surbrillance des ennemis est un élément trop récurrent dans le monde des jeux d'Ubisoft. Ils ont sans doute raison mais, entre nous, pendant ces quatre heures de jeu, la sauce a pris et nous nous sommes vraiment bien amusés. À quelques semaines de la sortie, cela nous a réellement donné envie de pouvoir jouer à la version finale pour voir nos bonnes impressions se confirmer.
Commenter 6 commentaires
Après, tout ce que vous citer rappelle quand même fortement FAR CRY 4 et à part la chouette qui va d'une manière différente remplacer l'appareil photo pour marquer les ennemis, on ne voit pas trop de différence flagrante avec le précédent volet.
Utiliser un animal pour attaquer ? On le faisant déjà via un tigre blanc dans certaines quêtes.
Aménager sa grotte ? On aménageait déjà notre maison. En quoi est-ce différent ?
Etendre son territoire ? Concrètement, en quoi est-ce différent de la conquête des bases ou tours de transmission qui permettaient d'élargir la carte ?
Honnêtement, vous dites que c'est le renouveau mais j'ai du mal à voir où sont les vraies nouveautés. Ca fait plus "Opus 4.5", tout comme FAR CRY BLOOD DRAGON reprenait les bases de FAR CRY 3 pour une aventure décallée dans le temps...
Ba c'est comme tous les jeux Mario si tu vas par là. On saute sur des plate formes, avec toujours les mêmes ennemis, rien ne change, personne ne râle. Far Cry, c'est pas pire.
Dans mario il y a en général toujours des nouveauté dans les items(mario volant, fleur boule feu, mario pinguin, etc...) certes il rajoute pas grand chose et cela doit pas être bien compliquer de rajouter cela.
Après c'est vrai que dans les jeu en 3d open world, il y a que très peu de nouveauté mais il faut être compréhensible du faite que juste un rajout sur un jeu 3d demande plus de boulot (modelage 3d, effet sonore 3d, l'ombre a gérer, les impact, etc...) comparer a un mario cela est juste un vielle image jpeg coller sur un autre image png pour le décor. cela représente moins de boulot.
Certes je généralise au max mais un jeu 2d sera en général plus simple a développer que un jeu 3d et surtout ils doivent respect le calendrier.
Tu as tout à fait raison sur le fait que "3 opus contemporain" est faux, c'est 7 qui devrait être écrit. Je devais être dans la lune ^^
En étant plus précis, Far Cry Primal est le huitième opus de la série car il arrive après Far Cry, Far Cry Instinct, Far Cry Vengeance, Far Cry 2, Far Cry 3, Far Cry: Blood Dragon et Far Cry 4. Globalement, seul Primal se passe dans un temps non contemporain. Je vais donc corriger ma phrase.
Toujours dans l'esprit de précision, la possibilité de cueillir des plantes et de chasser des animaux sauvages pour créer des objets date de Far Cry 3. Donc, comme je l'ai écrit, Primal reste un Far Cry avant tout mais le passage en mode primitif amène vraiment un truc en plus qui fait que la sauce, pour moi en tous les cas, a pris.