PREVIEW de Fairy Tail : enfin une digne adaptation en jeu vidéo du manga de Hiro Mashima
par Angélique PaillatFairy Tail : Pour sa première sortie vidéoludique sur consoles hors de l'Archipel, la licence Fairy Tail est déclinée sous la forme d'un JRPG et cela semble bien lui aller.
En 2006, nous découvrions Fairy Tail, un manga dont les aventures nous ont tenus en haleine jusqu’en 2017, année de parution du dernier volume des soixante-trois qui composent la saga. Le succès rencontré donna lieu à la création d’un anime dès 2009, qui a pris fin récemment. Le Japon avait déjà connu les faveurs de plusieurs jeux vidéo de combat sur PSP (Fairy Tail: Portable Guild et Fairy Tail: Portable Guild 2) et Nintendo DS (Anime Fairy Tail Gekitou Madôshi Kessen, sorti en 2010 et Original Story from Fairy Tail Gekitotsu ! Kardia Daiseidu en 2011). Cependant, ils sont restés peu accessibles sachant qu'ils n'ont jamais officiellement quitté l'Archipel et que l'import était la seule voie pour se les offrir.
La petite dose d’humour qui plaît tant ne fait pas défaut, et Lucy et Erza ont conservé les formes pulpeuses que nous leur connaissions, plans suggestifs inclus.
Lors de la PGW, nous avons testé la démo jouable, en exclusivité mondiale, du JRPG Fairy Tail, édité par Koei Tecmo et développé par Gust, notamment connu pour les jeux de la licence Atelier. L’histoire se déroule à partir de l'arc sur l'Île de Tenrou, avec des sous-titres en français. Du côté des personnages masculins, dès le début nous avons retrouvé avec plaisir Grey et Natsu, sans compter les adorables Lucy, Erza et Wendy côté filles. La guilde va évoluer au fil du jeu, Gajeel et Juvia venant notamment s’y ajouter. Nous pourrons ainsi prendre part à l’épopée de Hiro Mashima qui nous a tant séduits dans la version manga et anime.
Le chara design n’a quant à lui rien à se reprocher, les personnages étant directement inspirés de l’anime qui leur avait donné la vie. La petite dose d’humour qui plaît tant ne fait pas défaut, et Lucy et Erza ont conservé les formes pulpeuses que nous leur connaissions, plans suggestifs inclus. Personnages, paysages et décors sont superbes, fidèles à nos références, avec une fluidité et des détails qui s’expliquent sans doute en grande partie par la participation active de Hiro Mashima dans la supervision des graphismes et la façon de présenter les personnages.
Le combat s’engage lorsque nous croisons un ou plusieurs adversaires. Les attaques, au tour par tour, se programment en solo ou en mode collaboratif, pour des combinaisons plus puissantes. À noter, la coopération donne des points d'XP en bonus. Il est possible d'attaquer avec des armes, utiliser des objets, se défendre ou faire appel à la magie. Cette dernière est disponible en quantité limitée pour chaque personnage, cependant, lorsqu’un ennemi est éliminé, il est possible de récupérer une partie des MP perdus. Entre les combats, le mode histoire reprend son cours avec des cinématiques, avant de nous laisser reprendre notre route. La carte affichée à l’écran montre, quant à elle, les chemins disponibles, pointant les lieux où des rebondissements nous attendent. Les zones auréolées permettent de récolter des items utiles, comme des plantes médicinales, et des coffres qui peuvent renfermer de plus grosses récompenses, même s’ils sont bien gardés. Le succès rencontré dans les batailles et les quêtes détermine les liens possibles entre les héros. Plus le rang de la guilde est élevé, plus les défis à relever sont importants.
Premières impressions : Bon !
À voir comment le format RPG sied parfaitement à la licence Fairy Tail, il est presque incompréhensible que les premières adaptations se soient limitées à des jeux de combat. Si les 30 heures de gameplay annoncées et les nombreux scénarios écrits exclusivement pour l’occasion tiennent leurs promesses, il ne fait aucun doute que devenir la meilleure guilde du royaume de Fiore sera une partie de plaisir incontournable pour les fans du genre !