PREVIEW de Doctor Who: The Edge of Time, totale immersion avec le 13e Docteur grâce à la VR

Produit par la BBC, Doctor Who: The Edge of Time mettra en scène notre personnage aux côtés du 13e Docteur de la série, celui incarné par Jodie Whittaker. Cette aventure interactive, en réalité virtuelle, nous fera traverser l'univers dans tous les sens pour éradiquer un virus pouvant nuire à la réalité. Pour cela, il faudra affronter les pires ennemis du Docteur (comme les Daleks et les Anges Pleureurs, par exemple), non plus derrière un écran, mais bel et bien en face à face. Pour information, nous avons testé une version PC avec un casque HTC Vive Pro. 

Nous avons dit bizarre, comme c'est étrange... Non, c'est l'univers de Doctor Who.

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Toutes ces promesses, il faudra attendre la version finale pour pouvoir en parler, car la courte démo que nous avons pu tester nous mettait en scène au tout début du jeu, dans une cour intérieure d'un bâtiment. Avec comme seul accessoire, le fameux Tournevis sonique, il fallait trouver un moyen de sortir de là et pour cela, réussir à faire apparaître le TARDIS, la fameuse cabine de police spatio-temporelle. Comme tout puzzle game, c'est en explorant les lieux que la solution se dessine et ici, sans trop spoiler, il faut créer un émetteur à l'aide d'une radio et divers objets disséminés dans cette cour.

Une fois celui-ci fabriqué, le TARDIS apparait et si, dans la série, un simple claquement de doigts suffit au Docteur pour l'ouvrir, il nous faudra ici utiliser nos mimines pour accéder à l'intérieur. Toujours pour garder intact le plaisir de la découverte, nous n'en dirons pas plus sur ce qui se passe une fois entré, mais sachez que nous avons pu aussi œuvrer dans un bureau et une laverie avec une chose bien visqueuse et bizarre dans les machines à laver. Nous avons dit bizarre, comme c'est étrange... Non, c'est l'univers de Doctor Who.

Techniquement, les déplacements se font de façon libre, soit par téléportation. De même pour les rotations qui peuvent être physiquement effectuées ou gérées par le bouton sur les contrôleurs. Classique, efficace et mis à part la lenteur du déplacement libre, sans doute par peur de générer de la cinétose, il n'y a rien à redire sur ce point. Dans les décors, un objet « utile » est signalé en le passant en surbrillance lorsque nous l'approchons, puis, une fois en main, une image translucide de ce dernier indique où le poser. Il faudra, parfois, utiliser son Tournevis sonique pour que l'action attendue se déroule. Là aussi, nous n'avons pas eu de problème avec le tracking des mains et la prise des objets, le sujet est maitrisé par le studio, c'est clair.

Du côté de la bande-son, de même, le travail semble bien fait et nous n'avons noté aucune fausse note dans cette partie. Enfin, du côté des mécaniques de gameplay, il faut aimer le genre « enquête » et tout ce qui va avec. Scruter chaque élément du décor, essayer de comprendre ce qui va permettre d'ouvrir la porte qui nous bloque et ainsi de suite. Avec la réalité virtuelle, ce concept est plus immersif, car nous interagissons avec le décor et les objets de façon naturelle. Le jeu offrira-t-il d'autres alternatives de gameplay ? La question reste posée, n'ayant pas pu rencontrer les développeurs. 

Nos premières impressions : bonnes !

Franchement, pour ce que nous avons pu tester avec cette démo de Doctor Who: The Edge of Time, nous avons eu à faire à un puzzle game plutôt sympa et pas forcément simple. Fouiller, assembler, associer et utiliser le Tournevis sonique ont été la base de notre progression lors de ces trois premiers niveaux. Le jeu est beau, sans exploser la rétine au-delà du raisonnable, la prise en main est fort simple et intuitive, la bande-son et les bruitages semblent réussis, Doctor Who: The Edge of Time a su réveiller en nous une attente que nous n'avions pas en arrivant. Pour autant, il faut espérer que le jeu, au final, ne se limitera pas qu'à nous faire résoudre un puzzle, ouvrir la porte de la pièce suivante et recommencer jusqu'à la fin. Si ce n'est pas le cas, alors ce jeu pourrait vraiment amuser les fans, voire les autres joueurs. À suivre donc.