Murdered: Soul Suspect : Bienvenue à Salem.
Alors oui, l'histoire de Murdered: Soul Suspect commence par la mort du personnage principal. Pourtant, il ne faut pas y voir un spoil ou une révélation pouvant vous gâcher la surprise, car c'est bel et bien par-là que tout débute et, surtout, tout s'explique. Désormais "fantôme", Ronan O'Connor doit faire avec sa condition. Le joueur aussi. Cela se matérialise par l'impossibilité - logique - d'interagir avec les objets physiques. À la place nous pouvons influencer - un peu - l'environnement et, surtout, les personnes qui s'y nichent. Le leitmotiv, vous l'aurez compris, est de fouiller les scènes de crime ou certains lieux clefs pour remonter jusqu'à la piste du tueur.
Nous pourrions presque dire que Murdered: Soul Suspect ressemble à un Professeur Layton pour adulte.
En vulgarisant un peu et en simplifiant à l'extrême, nous pourrions presque dire que Murdered: Soul Suspect ressemble à un Professeur Layton pour adulte (les puzzles en moins), ectoplasmes, esprits et sorcières de Salem oblige. Effectivement, Ronan O'Connor doit trouver des indices pour mener à bien plusieurs affaires, qu'elles soient liées à sa quête personnelle ou à d'autres protagonistes piégés sur le Pont (quêtes secondaires, ndlr). Plus concrètement, le gameplay ressemble beaucoup à un titre de Quantic Dream (Beyond: Two Souls, Heavy Rain). Un peu rigide, l'ancien voyou ayant trompé plusieurs fois la mort peut passer à travers les murs (pas tous, selon la règle du "Il faut que la porte soit ouverte") et observer les éléments vivants pour continuer à avancer (le tout, sans être vu). En somme, c'est un peu le fantasme de l'infiltration et Big Boss lui-même devrait le jalouser.
Une fois que suffisamment d'indices sont récoltés (plus vous en aurez trouvés, mieux ce sera pour la note finale, au demeurant très superfétatoire), il s'agit alors de boucler la mission en optant pour la bonne interprétation selon les possibilités induites des choses trouvées sur place. Qu'on se le dise, trouver la solution n'était jamais un souci majeur, en sachant que les preuves sont soit explicites (exemple : une douille qui traîne sur le sol), soit implicites (exemple : étudier un comportement et en déduire les émotions). En outre, Ronan O'Connor a la faculté de posséder les gens pour extirper quelques vérités, de se téléporter pour accéder à des endroits interdits ou encore de s'improviser chat noir pour foutre la poisse se nicher dans des environnements de petite taille. Il peut aussi faire apparaître/disparaître certains éléments, mais c'est assez anecdotique.
Est-ce que l'enquête devient de plus en plus dure au fil des affaires la constituant ? Pas vraiment, puisque l'erreur est permise et reste sans sanction. Et c'est d'ailleurs à tel point dommage que nous avons moins l'impression d'être en face d'une expérience vidéoludique que d'un récit interactif, intelligent grâce aux interactions entre ce qui est vivant et ce qui est mort (matérialisées par la relation entre Ronan et Joy, sa collaboratrice de fortune). Pour les sensations et le challenge à proprement parler, il faudra donc repasser. En revanche, l'immersion et l'envie d'avancer sont totales, pour la simple et bonne raison qu'il y a bel et bien un mystère à percer.
Commenter 15 commentaires
Bon il demande un CPU de malade pour le faire tourner à fond par contre...
l'univers du jeux me branche énormément , mais a 70 euros c'est clairement trop cher a 50 je suis ok alors a 30 a ta place je fonce .
malheureusement pour moi je le veux sur console snif! mais je ne doute pas d'une baisse de prix assez rapide.
si seulement quare énix étais pas des taches et avais donner plus de neuro a ce projet plutot que pour thief
sur instant gaming il est a 17 euros
J'hésite à le prendre maintenant.