TEST - LEGO Marvel Super Heroes - Loki Doki ?

Avec ses quinze niveaux, l'aventure principale de LEGO Marvel Super Heroes se termine en 7/8 heures. Mais vous n'aurez pas fait grand-chose en termes de complétion (à peine 20 %). Dans le sillage de LEGO Batman 2: DC Super Heroes, il y a toute une partie en monde ouvert permettant de prolonger le plaisir en se baladant dans New York pour sauver la veuve et l'orphelin. Néanmoins, cet ingrédient est quelque peu balancé à la va-vite et les explications manquent cruellement pour savoir ce qu'il faut vraiment faire dans les rues de la ville.

Nous avons parfois l'impression de n'incarner que des Superman...

En plus de l'indispensable mode libre (pour faire le tour de chaque objectif), il est donc possible de remplir des sous-quêtes en rendant service aux PNJ, de faire des courses de véhicules (ils ne sont pas intégrés dans le game design de l'arc scénaristique, soi-dit en passant) ou encore d'occire les Sentinelles semant la zizanie dans Central Park et ses alentours. Des choses à faire, l'opus n'en manque pas, mais il est clair que Traveler's Tales a pensé à la campagne avant tout. Pour découvrir tous les secrets de New York - seul ou à deux - et débloquer l'ensemble du casting (des dizaines et des dizaines de protagonistes), il va falloir s'employer, parce que la carte est immense et parce que l'orientation n'est pas évidente. Du vrai open-world en somme, pas foncièrement adapté à un public jeune...

Concernant le challenge, maintenant, le fait que les héros soient super influe pour beaucoup sur la difficulté. Dans LEGO Batman 2: DC Super Heroes, Superman facilitait beaucoup trop les débats. Ici, nous avons parfois l'impression de n'incarner que des Superman... De fait, c'est souvent très (trop ?) simple. Pour pallier ce point, les ennemis ne se contentent pas de taper, les boss sont légions et reposent sur une technique particulière pour les battre. Rien de bien... méchant non plus.