LEGO Marvel Super Heroes : Enfin de l'open-world à emporter partout ?
N'y allons pas par quatre chemins, LEGO Marvel Super Heroes - L'univers en péril n'est pas un copié/collé émasculé de LEGO Marvel Super Heroes. Autrement dit, si vous vous attendiez à jouer aux mêmes niveaux à enchaîner sans portion en monde ouvert, il va falloir passer votre chemin. Car si les deux versions partagent une intrigue similaire, leur gameplay n'a pas grand-chose à voir. Pour être totalement franc, LEGO Marvel Super Heroes - L'univers en péril n'a presque rien à voir avec un titre Traveler's Tales à la sauce briques danoises. Aïe.
Des fausses bonnes idées plombent clairement LEGO Marvel Super Heroes - L'univers en péril.
Pour vulgariser un peu, la version PSVita de LEGO Marvel Super Heroes est une sorte de beat them all nimbé dans une vue 3D isométrique. Graphiquement, c'est loin d'être la panacée compte tenu du support. Loin d'être honteux d'un point de vue visuel, le titre est à des années lumières de ce qui se fait de mieux et affiche un visage bien moins chatoyant que LEGO Batman 2: DC Super Heroes. Pour compenser la déception, il faut compter sur les cinématiques tirées de l'opus salon. C'est toujours ça de pris...
Le gameplay, donc, fait penser à du beat them all pas très intéressant vis-à-vis des sensations, mais coloré par quelques éléments issus des précédents bébés de Traveler's Tales (liés aux pouvoirs des différents personnages). Concrètement, chaque niveau est divisé en trois segments assez courts, au sein desquels seulement deux super-héros participent au débat et jamais ou rarement en même temps (exit la notion de groupe qui faisait la force de LEGO Marvel Super Heroes). Bien évidemment, vous n'en incarnez qu'un seul à la fois, voire un seul tout court puisque la manœuvre pour passer de l'un à l'autre est hyper compliquée - il faut utiliser son doigt - et que le protagoniste choisi par défaut est celui qu'il faut incarner pour terminer le chapitre.
De fait, LEGO Marvel Super Heroes - L'univers en péril perd le principal intérêt de ses prédécesseurs, à savoir cette nécessité de faire appel aux compétences de tout un chacun pour résoudre les énigmes et continuer d'avancer. Ici, les obstacles sont simples comme bonjour et les pouvoirs sont rendus obligatoires par cette nécessité de remplir des défis afin de débloquer l'étape d'après et poursuivre l'histoire. C'est d'ailleurs un très gros souci étant donné qu'il faut parfois refaire 3 ou 4 fois la même portion en mode libre - et par extension en changeant de justicier - pour obtenir une seule brique dorée sur les dix que compte chaque stage. Une manière d'augmenter artificiellement la durée de vie et, aussi, de rendre le jeu ultra répétitif.
En termes de prise en main, sachez que Traveler's Tales a supprimé les sauts (remplacés par une esquive) et limité les constructions, soit deux autres aspects importants de la recette LEGO. En outre, mourir est désormais synonyme de Game Over (pas terrible pour les plus jeunes), tandis que l'écran tactile est parfois (trop souvent ?) sollicité pour déclencher des mouvements. À ce sujet, le mix avec les touches physiques ne fonctionne pas toujours très bien et, dans le feu de l'action, pose problème. Par exemple, est-ce vraiment intuitif de glisser deux doigts vers le haut pour faire s'envoler son bonhomme ? Non... Pour autant, le studio n'a pas pensé à offrir plusieurs configurations. Toutes ces fausses bonnes idées plombent clairement LEGO Marvel Super Heroes - L'univers en péril, qui s'en serait mieux sorti avec un portage tronqué.
Commenter 6 commentaires
enfin je pense que c'est parce que vous avez mal calculé la somme de tout divisé par le nombre ça fait 12 et la c'est déjà plus raisonnable (même si perso je lui mettrait bien 13.5 )
Merci de la rectifier parce que 8 sinon bon test dans l'ensemble et je le recommande