Knack : Faut-il sortir les saucisses ?
Knack, qui n’est pas une marque fille des célèbres saucisses, peut quand même se targuer d’avoir été le tout premier jeu PlayStation 4 à avoir été présenté lorsque Sony a levé le voile sur sa console. Autant dire qu’il est un peu attendu au tournant, même s’il n’a pas forcément demandé à l’être. En d’autres termes, c’est avec un élan de curiosité que nous avons attrapé la DualShock 4 pour s’essayer à cette production nouvelle et intrigante. Décryptage.
Graphiquement, Knack n’a pas pour vocation d’en mettre plein la vue et laisse volontiers cela à Killzone: Shadow Fall ou encore inFamous: Second Son. Ce qui sauve sa plastique pas vraiment Next-Gen, c’est sa patte artistique que ne renierait pas des gros studios comme Pixar et DreamWorks. Façon animation tendance mature en somme, avec quelques effets bien sympathiques, à défaut d’être foncièrement transcendants et, par extension, très Next-Gen.
Côté gameplay, la version jouable nous proposait de prendre part à quatre portions distinctes, à même de montrer les facultés dont dispose ce fameux Knack, une drôle de bestiole capable d’engloutir des runes pour regagner de la vie, grossir et devenir plus puissant. Et pas que. En effet, si la première séquence s’apparentait à du beat them all – barbant – dans des environnements cloisonnés, celle qui suivait offrait un aperçu des transformations disponibles, à savoir, ici, se changer en une créature plus petite et translucide pour passer des rayons laser incognito.
La troisième zone, quant à elle, introduisait une notion d’élément dans les objets que peut ingurgiter Knack, au travers de cette opportunité de se parer d’une armure de glace. Nous imaginons sans mal que le feu et tout le toutim seront également de la partie avec, nous l’espérons, des mécanismes liés à ces états. Pour finir, les dernières minutes de la démo nous mettaient dans la peau d’un géant plus grand que les bâtiments de la ville. Parfait pour combattre les tanks et autres avions uniquement là pour nous empêcher de mettre notre objectif à bien.
Vous l’aurez compris, Knack se voudra assez varié dans son approche, étant donné que le personnage incarné est un véritable caméléon. Toutefois, il est encore trop tôt pour savoir si le jeu en vaudra la chandelle, pour la simple et bonne raison que les combats, le cœur des débats, n’ont rien de très excitant (une seule touche pour attaquer, le stick droit pour esquiver, des combinaisons donnant accès à quelques superpouvoirs pour la frime). En conclusion, disons que les idées pour pimenter tout ça sont là et ne demandent qu’à être exploitées. Il n’y a plus qu’à croiser les doigts…