Nous avons passé quelques jours en compagnie de la nouvelle ardoise d'Apple. Nous sommes plutôt très conquis.
L'écran du nouvel iPad Pro, donc, est sa plus grande révolution. Quelques minutes devant lui les yeux grands ouverts permettent de l'affirmer sans trop de mal. En plus du True Tone (qui adapte la luminosité à l'ambiance de la pièce) et du Retina (résolution de 2 224 x 1 668 pixels) pour 264 ppp, l'ardoise se pare d'un taux de rafraîchissement de 120 Hz grâce au ProMotion. Pour quoi faire ? Eh bien, pour faire grimper le confort d'un cran supplémentaire. Un cran tellement élevé que nous avons du mal à revenir en arrière après y avoir goûté. Il suffit de scroller une page internet vers le bas pour voir la magie prendre vie et la fluidité avec laquelle les lignes montent pour laisser leur place aux autres. Pour ne pas tuer la batterie trop vite, le ProMotion s'adapte en fonction des situations et peut modifier la fréquence en fonction de l'utilisation en temps réel. À noter que l'Apple Pencil en profite également avec une latence encore plus infime.
L'écran de l'iPad Pro est une merveille pour les mirettes.
À cela s'ajoutent une large de gamme de couleurs (P3), un revêtement antireflet de haute volée et des pics de luminosité pouvant atteindre les 600 Nits (HDR). C'est dire si l'écran de l'iPad Pro est une merveille pour les mirettes, un écrin parfait pour accueillir des activités aussi basiques que complexes, rendues possibles par une nouvelle puce A10X capable de mettre à genou une palanquée de benchmarks. Paré pour l'avenir, il devrait se porter garant d'excellentes performances pendant un long moment. Dans tous les cas, pendant notre grosse semaine d'utilisation, aucune application n'est venue faire sourciller d'un poil cet iPad Pro, sachant que le précédent, équipé d'une puce A9X, en avait encore sous le coude pour tenir. Vous l'aurez compris, l'iPad Pro revendique des caractéristiques plutôt gonflées.
Un constat qui vaut aussi pour les appareils photo. Longtemps en retrait, les capteurs sont ici les mêmes que ceux de l'iPhone 7 (pas de double capteur à l'arrière comme sur le 7 Plus néanmoins). Cela se traduit par une propension à faire de jolis clichés (même si c'est toujours douteux de prendre des clichés avec un tel appareil) et ce petit défaut de design apparu depuis l'iPhone 6 (capteur bombé à l'arrière).
Un constat qui vaudra encore plus au moment du déploiement d'iOS 11, le prochain système d'exploitation mobile d'Apple. Avec lui, les tablettes les plus capées devraient pouvoir - enfin - rivaliser dans la plupart des tâches avec un PC. C'était le gros défaut des iPad Pro jusqu'à maintenant : être des machines de guerre enfermées dans une catégorie qui ne permet pas de profiter réellement de leurs vertus. Ça l'est toujours un peu puisqu'iOS 11 n'est pas encore disponible. Ce qui revient à dire qu'en l'état, l'iPad Pro nouvelle génération est sorti beaucoup trop tôt. Ce qui n'est pas une tare en soi.
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