Homefront: The Revolution : Homefront reprend les armes sur consoles et PC. Le FPS aurait mieux fait de les laisser au placard une bonne fois pour toutes.
Vestige de feu THQ, la licence Homefront a logiquement changé de mains suite à la chute du géant. Le dernier-né, baptisé Homefront: The Revolution, est ainsi passé chez Deep Silver et Dambuster Studios, avec des ambitions logiquement élevées puisque nous évoluons sur PlayStation 4, Xbox One et PC.
Homefront: The Revolution nous promet une expérience de résistance, en pleine Philadelphie occupée par les forces nord-coréennes. Monde ouvert, arsenal varié et évolutif, mode coopératif... Les arguments sont là, sauf que le résultat est loin d'être une réussite...
Achat chez notre partenaire |
Le géant coréen Apex a énormément développé ses activités aux États-Unis. La consommation de masse l'a enrichi et les Américains se sont jetés aveuglément dans la gueule du loup. Quand le dollar s'est effondré, l'économie tout entière a vacillé et la dette envers la Corée du Nord n'a fait que s'aggraver. Pire, Apex a désactivé les armes vendues et plongé le pays dans l'apocalypse. Très vite, la dictature asiatique s'est emparée des USA, désormais sous le contrôle de l'APC. Pour ne rien arranger, Benjamin Walker, leader de la Résistance, s'est fait capturer...
Vous n'en voudriez même pas sur la génération précédente.
Prévisible, bateau, quelconque... Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier le scénario de Homefront: The Revolution. Mais, pire que l'histoire, c'est le manque cruel d'implication du joueur qui fait peur à voir. Entre la narration qui frôle le ridicule et le charisme d'huitre de l'ensemble du casting, héros toutou y compris, il apparaît difficile de se plonger dans cette aventure censée mobiliser les troupes. Le récit fait autant rêver qu'un Benzema forcé de chanter la Marseillaise...
Pour ne rien arranger, Homefront: The Revolution n'est pas beau à regarder, à tel point que vous n'en voudriez même pas sur la génération précédente. Désespérément vide, creux et dénué d'identité, il ne donne pas envie de partir en vacances à Philadelphie, encore moins de se débarrasser des forces de l'APC. Il y a bien des sursauts d'ambiance quand les habitants se décident à résister... Mais c'est beaucoup trop rare pour se mettre à rêver. Et c'est sans compter sur une solidité technique à la peine : de l'aliasing, des ralentissements et des temps de chargement trop longs pour ce qui est affiché. La palme revient quand même à ces freezes incessants en pleine partie. Déjà que le rythme n'était pas très emballant.
Côté bande-son, il n'y a pas grand-chose à signaler. Elle fait le boulot sans vraiment s'illustrer outre mesure, si bien que vous reconnaîtrez sans doute quelques voix çà et là.
Commenter 10 commentaires
Je le testerai sur pc en dl pour donner mon avis plus tard , mais si c'est vraiment une daube j espère que peu de gens ( voir personne ) tombera dans le panneau.
Developpé pour la PS360, sortie sur ps4 et One.
CryEngine.
"Moche et techniquement raté"
Sur consoles, on verra sur PC a la sortie.
Sur PC on a toujours des Éclairages/Effets visuel/Texture/Ombres plus réussi.
Un jeu d'Ombre/Éclairage change tout dans le photo-réalisme d'un jeu(e.g Watch_Dogs)
Après c'est pas ça le plus gros drame. Si le solo ne prend pas. Y a rien a esperer ..
Ouais sauf que les premiers retour PC s'apparente aux version consoles, donc non la version PC n'est pas différente le jeu est optimisé avec les pieds. Toute façon en général si sur console les jeux sont pourris les versions PC faut encore moins s'attendre à un miracle.
Arrête de rêver, s'il est dans cet état sur consoles tu peux te gratter pour un portage PC réussi