Hitman Trilogy HD : 3 Hitman dans une seule boîte = 3 fois plus de plaisir ?
Un autre point qui n’a pas été changé, et qui ne le mérite pas : l’ambiance. Bien que les scénarios des jeux Hitman ne soient pas vraiment ce qui se fait de mieux, ils ont quand même le mérite de vous faire voyager aux quatre coins du monde, de Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Las Vegas. L’ambiance, elle, est unique : que ce soit les décors ou les sons, tout contribue à l’ambiance dérangeante des Hitman. La musique y est pour beaucoup, et pouvoir entendre à nouveau les morceaux de Jesper Kyd, habitué de la série qui n’a pas officié sur Absolution, est un vrai régal.
Mais là où le bât blesse à nouveau, c’est lorsque nous commençons à contrôler 47. Inhabituelles, les commandes vous demanderont, par exemple, de maintenir la touche appuyée pour lancer une pièce dans Blood Money. Pas forcément simples à prendre en mains, ces commandes se paient le luxe de changer d’un jeu à l’autre. Il n’est pas question ici d’une refonte totale des raccourcis de la manette, mais de changer quelques commandes clefs, comme le passage en mode discrétion ou l’accès à l’inventaire, ce qui ne facilite pas, encore une fois, la prise en mains.
La difficulté déjà bien présente dans ces jeux se voit donc augmentée à cause des commandes. Car oui, Silent Assassin, Contracts et Blood Money sont beaucoup plus durs que le récent Absolution. Ici, pas de jauge d’instinct, pas ou peu d’indices sur la manière de procéder, le joueur est lâché en pleine nature, avec l’inventaire qu'il aura choisi au préalable, point. Cette difficulté pourrait rebuter les joueurs venant découvrir les anciennes aventures de 47 pour la première fois, mais le plaisir de jeu et les possibilités pour réussir se font telles que le joueur voudra avancer, se surpasser pour voir la suite.
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