Forza Horizon 3 : N'y allons pas par quatre chemins : la Xbox One et Windows 10 s'offrent un jeu de course ô combien réussi.
Un jeu de voitures digne de ce nom ne peut pas se permettre de lésiner sur les sensations proposées une fois la manette en mains. De ce point de vue-là, Forza Horizon 3 est difficilement attaquable. Malgré son aspiration arcade, il parvient à varier son expérience en permettant à tout un chacun de conduire sur plusieurs surfaces dont le feeling est bien retranscrit. La boue accroche la gomme et a tendance à faire dérober le train arrière. L'eau peut faire partir en aquaplanning. L'asphalte affiche cette adhérence qui rassure quant aux sorties de piste. Les bosses sont piégeuses. Les champs font perdre en visibilité... Très souvent, les différentes épreuves mélangent le tout, ce qui décuple le plaisir. Seul petit écart de piste ? La pluie, plus cosmétique qu'autre chose, et la nuit, pas assez bien mise en exergue.
La liberté sera votre meilleur allié.
Fort d'un gameplay maîtrisé, Forza Horizon 3 n'a peur de rien. Des courses contre des avions ? Pas de problème. Des face-à-face improbables entre plusieurs types de véhicules ? Zéro souci. Le leitmotiv est de mettre en selle une expérience un peu dingue, qui pète dans tous les sens et qui décoiffe tout le temps, par tous les temps. Le mode campagne s'articule autour de festivals à gérer en attirant toujours plus de fans, sachant qu'il en faudra dix millions pour voir le rassemblement final, assez décevant au demeurant eu égard à tout ce qui a précédé. Pour gagner des admirateurs et/ou admiratrices, il faut participer à des Exhibitions ou des Championnats - réunion de plusieurs Exhibitions - et être bon. Simple comme bonjour avec les paramètres de base. Il est également possible de remplir quelques petits défis comme des portions de drift ou de vitesse.
Vous voilà donc parti sur les routes d'Australie, matérialisé par une carte deux fois plus grande que dans Forza Horizon 2, à la recherche du fan perdu. La liberté sera votre meilleur allié et la progression s'inscrit sur plusieurs axes : agrandir son garage en accumulant les crédits (pièces de tuning disponibles, mais globalement peu utiles), monter en niveau avec l'expérience et débloquer des Prouesses en enchaînant les faits d'armes. Assez complexe de prime abord, l'évolution se fait finalement de manière très naturelle, passés quelques égarements dans l'interface, obligée de rassembler un grand nombre d'informations.
La durée de vie de « l’histoire », qui pèse pour un gros tiers de la complétion générale, se situe aux alentours des dix heures sans toucher à aucune option facilitant la prise en main et gérant l'agressivité du Drivatar, sans conteste la meilleure technologie pour pondre une intelligence artificielle proche de la réalité. Vous l'aurez compris, vous pourrez personnaliser le challenge selon vos envies, entre la balade contemplative et le pilotage digne d'un as du volant. En désactivant la plupart des aides, Forza Horizon 3 ne se transforme pas en simulation pure et dure, mais il faudra veiller à anticiper ses freinages, à gérer l'usure des pneus et à dompter une direction moins souple, car moins assistée.
Commenter 6 commentaires
Manque juste un peu de tuning/nitro pour que j'adhère à fond lol
Je ne l'attendais pas vraiment vu que je n'ai toujours pas fini Forza Horizon 2 mais tres franhcement ca ne me derange pas de passer directement a celui-ci!
Qu'est ce que tu veux dire par caisse à savons ?
Je suis pas sur que tout les option de réglage de conduite sois dispo dans la demo aussi, je me rappelle que dans le 2 en tout cas tu peut vraiment changer le style de conduite voulu