For Honor : La nouvelle licence d'Ubisoft s'annonce vraiment sous les meilleurs auspices. Vivement la Saint-Valentin.
Nouvelle licence annoncée par Ubisoft lors de l'E3 2015, For Honor est tombé dans le silence jusqu'à revenir sur le devant de la scène un an plus tard, durant le même salon. Après une longue période de développement, Ubisoft est prêt à le remettre en avant, pour notre plus grand plaisir tant le titre s'annonce très, très prometteur. Nos impressions en direct de Cologne.
Il sera peut-être un (vrai) motif de rupture.
La session, 100 % multijoueur, nous replaçait dans le mode Dominion, soit celui que nous avions déjà essayé à l'époque de sa présentation. Plus d'un an après, For Honor n'est plus du tout le même et tous les compartiments ont été améliorés. C'est un excellent point, à coupler avec un studio très excité à l'idée de faire essayer le titre aux joueurs via l'alpha et la bêta. Premier constat, et pas des moindres, visuellement, il y a un réel gap entre les deux builds. Assez vide et peu chatoyant en juin 2015, For Honor est désormais beaucoup plus agréable à l'œil, avec des environnements beaucoup plus fournis.
Mais, l'intérêt du titre se trouve avant tout dans son gameplay, basé sur un système de garde à trois directions (gauche, droite, haut). Concrètement, il est possible de parer les attaques ennemies en tenant son arme dans le bon angle. En somme, les combats sont plus techniques qu'ils n'y paraîssent et sortent du carcan du simple beat them up bourrin. En prime, la possibilité d'opter pour des coups puissants/lourds et normaux ajoutent un peu plus de piment, tout comme le casting, basé sur trois factions ayant leurs spécificités (exemple : les samouraïs sont plus rapides et agressifs). Un mode histoire se chargera d'ailleurs de nous les faire découvrir, à l'instar des différentes classes qui peupleront les serveurs le jour venu.
Ce système de combat reposant sur une certaine maîtrise - et également un plaisir immédiat - prend encore plus son sens lors que votre héros fait face à plusieurs adversaires contrôlés par des joueurs. À première vue déséquilibrée, la rixe pourra tourner à votre avantage à partir du moment où la défensive sera le maître mot, du moins jusqu'à remplir une jauge de Revenge à même de déclencher des attaques dévastatrices pour s'en sortir comme il se doit. À première vue, donc, For Honor préfigure un gameplay suffisamment complexe pour avoir le sentiment d'avoir gagner parce que nous avons été meilleurs que les autres. Dans un environnement compétitif, c'est le nerf de la guerre.
Pour en revenir au mode Dominion, il met en face-à-face deux équipes de quatre guerriers devant prendre le contrôle de zones jusqu'à ce ce que la barre des 1 000 points soit atteinte. Une fois le palier franchi, les adversaires sont privés de respawn et il faut alors se charger de les éliminer un à un. Cependant, et c'est là toute l'astuce, ils pourront se défendre en baissant votre score pour récupérer les résurrections et inverser la tendance. Le momentum d'une session possède cette propension à passer d'une équipe à l'autre, pour une expérience dynamique et plaisante.
Il en reste encore beaucoup de choses à découvrir sur For Honor, mais son originalité est déjà une sacrée bonne nouvelle. Suffisant pour s'immiscer dans le monde de l'eSport ? Les développeurs préfèrent attendre de voir venir plutôt que de s'affirmer et décevoir à l'arrivée. Du reste, le jeu d'action orienté multijoueur est prévu pour le 14 février prochain. Ce jour-là, il sera peut-être un (vrai) motif de rupture.