Dying Light : Kyle Crane est de retour et quitte Harran pour enquêter sur un possible remède. Il a aussi passé le permis de conduire depuis les précédents événements...
Peu après les événements l'ayant conduit à se débarrasser de Rais, Kyle Crane reçoit la visite d'un homme étrange et très blessé, doté d'une carte montrant une porte de sortie vers un territoire où le virus n'a pas d'emprise sur les habitants. Pensant à un remède, Crane décide d'aller voir ce qu'il s'y trame par lui-même et va très vite entendre parler de la Secte des Enfants du Soleil, dont les rituels et prières envers la Mère laissent à penser qu'il s'agit de la clef face aux zombies. Mais pour s'immiscer parmi les Sans-Visage, protecteurs les plus dévoués, il va devoir augmenter son niveau de confiance...
L'extension, malgré sa nouveauté, ne change pas le train-train quotidien de Kyle Crane.
Passée une introduction vite expédiée malgré les enjeux dramatiques intéressants et en hausse par rapport à l'intrigue de base (ce qui n'était pas très dur il faut bien l'avouer), bien que loin d'être originaux (y compris dans le dénouement), Kyle Crane se retrouve aux abords d'Harran, avec un large espace rural s'étendant à perte de vue. Ce changement d'environnement - exit l'urbanisme, bonjour les grandes zones plus vides - implique de grandes responsabilités une modification dans l'approche de l'exploration. Si Dying Light faisait la part belle aux déplacements à pieds en misant sur le Parkour façon Mirror's Edge, The Following repose son expérience sur la possibilité - et l'obligation - de conduire un buggy. À tel point que les mouvements félins de Kyle Crane ne lui seront presque plus utiles... Nous serions presque tentés de dire que, quelque part, il a vendu son âme au diable... Un diable appelé buggy...
Le pilotage est LA nouveauté de The Following. Un tantinet lourd, il se prend globalement bien en main, avec un véhicule dont il faut tout gérer : l'équipement, les réparations, les améliorations (qui se débloquent avec un arbre de compétences inédit dédié), le look et la quantité d'essence. Autrement dit, vous ne pourrez pas rouler ad vitam æternam et il faudra absolument récupérer du fuel sur les cadavres de voitures et autres camions jonchant les routes ou leurs abords. En revanche, ne soyez pas trop exigeant avec l'évolutivité ou la physique, le buggy ayant un comportement parfois étrange face à certaines collisions, quand il ne passe pas en mode savonnette sur certaines flaques (bonjour l'adhérence). Vous allez devoir choyer votre monture, car vous y passerez énormément de temps...
Car l'extension, malgré sa nouveauté, ne change pas le train-train quotidien de Kyle Crane. Toujours aussi habile dans l'art de jouer les coursiers pour n'importe qui sans se poser trop de questions, il n'a d'autres choix que de se taper des allers/retours incessants pour mener à bien des quêtes, qu'elles soient secondaires ou non. Pour gonfler la durée de vie, qui excède les dix heures, Techland oblige d'ailleurs le joueur à passer par les tâches annexes pour faire avancer l'histoire. Une fois encore, la notion de liberté est somme toute assez relative dans un jeu en monde ouvert... Le reste ? Vous connaissez déjà : du loot, de l'expérience à gagner, l'opportunité de jouer en coopératif, des séquences nocturnes hyper dangereuses, des morts-vivants en veux-tu en voilà, un gameplay très souvent pénible. Ah si, vous pourrez tuer des méchants avec une arbalète...
Au final, si l'introduction du buggy apporte sa patte à The Following, avec un gameplay remplaçant le Parkour par la conduite, elle n'est pas si significative pour profondément changer ce qu'était et est Dying Light. En d'autres termes, vous avez apprécié le FPS de Techland ? Alors foncez sur ce DLC apportant surtout du dépaysement et des heures de calvaire plaisir en plus. Car le gameplay manque toujours de peaufinage et Kyle Crane, parfait toutou, de charisme.
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