Quoi ? Un singe dans ma 3DS ?
Côté gameplay, force est de constater que Donkey Kong Country Returns 3D est le fruit d’un travail d’orfèvre. Baignant dans un level design - horizontal comme vertical - aussi riche que peaufiné, la quête de Donkey et Diddy propose ce qu’il y a de mieux en termes de plateformer. Rien que ça. Déjà, de par la jouabilité simple et parfaite : le pad ou la croix pour bouger, une touche pour sauter, une autre pour frapper sur le sol (cela remplace les mouvements du bras qu’il fallait faire sur Wii…) et quelques combinaisons bonus (rouler, souffler). Ensuite, parce qu’elle ne sert une routine d’aucune façon. Car il aurait été beaucoup trop aisé d’empiler les niveaux sans pimenter un peu (beaucoup ?) les débats. Avoir une maniabilité au top, c'est bien, la transcender, c'est mieux.
Zéro répit.
Retro Studio a donc pensé à tout, en n'hésitant pas à rythmer le périple des deux simiens. Plus concrètement, les développeurs ont intégré quelques phases exotiques, qui sont là pour tester nos nerfs (les séquences en tonneau-fusée et en wagonnet sont à s’arracher les cheveux) ou provoquer un extrême sentiment de jouissance (les passages à dos de rhinocéros prêt à tout exploser, à l’ancienne). Le but est bien évidemment de ne laisser aucun répit à ceux qui oseront incarner le primate créé par Nintendo. Zéro répit équivaut souvent à davantage de plaisir.
Forcément, qui dit île, dit bestiaire au diapason. Et aux, araignées, chauves-souris, crapauds et autres volatiles en tout genre, il faut ajouter les boss au character design bien affirmé, avec lesquels les affrontements sont basés sur une technique bien particulière (il convient de subir pour comprendre avant de se lancer corps et âme dans la bataille). D’ailleurs, une poignée d’entre eux pourra occasionner quelques crispations, dans un esprit archi bon enfant, cela va de soi.
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