DmC: Devil May Cry - IGN nous offre un aperçu des cinq premières missions

À l'instar des autres jeux de la franchise, notons que des notes de style seront une nouvelle fois attribuée pour chaque action effectuée à droite de l'écran, récompensant la créativité des joueurs. Cependant, le système de rang semble être plus précis puisque si un combo permet de s'assurer une note correcte, un simple coup ne décernera qu'un rang B. Le côté jouissif du système de combat ne vient pas au fil des batailles, mais plutôt lorsque nous commençons à vraiment le maîtriser. Par exemple, savoir éviter les attaques au moment opportun rapportera un bonus de dégâts. Cela va sans dire que lorsque nous maîtrisons tout cela, un sentiment de satisfaction immense se fait ressentir.

Les premières missions du jeu sont assez faciles, mais par la suite, la difficulté monte en puissance à tel point que terminer un niveau sans récupérer de vie relève du véritable défi. Perdre son rythme en plein combat pourra signifier la perte d'un quart de sa barre de vie pour ce cher Dante. Les modes de difficulté sont tout aussi exigeants et font honneur à la tradition de Devil May Cry. Après avoir terminé le jeu une première fois, nous débloquons un mode où les ennemis sont plus résistants et apparaissent par vagues différentes. Ensuite se débloque le mode "Dante muste die !" (Dante doit mourir) puis il y a le mode où tous les ennemis meurent en un coup, mais c'est aussi valable pour Dante. Enfin, pour les plus inconscients, il y a le mode "Hell or Hell" (L'enfer ou l'enfer) où les ennemis ont une barre de vie normale, alors que Dante meurt toujours en un coup.

Concernant le scénario, il n'est pas en reste puisque les développeurs ont fait quelques ajustements judicieux visant à remanier l'histoire de notre héros et son frère jumeau. Fils d'une mère assassinée et d'un père condamné à l'exil, les deux frères seront alors séparés dès l'enfance, livrés à eux-mêmes dans le monde des humains. À cause de leur patrimoine génétique convoité, le chef des démons redoute leurs pouvoirs et va donc les traquer. Ceci explique sans doute pourquoi Dante nous est présenté comme un personnage en quête perpétuelle de sensations fortes, il est convaincu qu'il ne fera pas long feu dans ce monde.

Vergil quant à lui est un personnage plus tragique. Il ne sera pas jouable dans le jeu de base (même si nous savons maintenant qu'il sera disponible via un DLC.) Il n'empêche que son rôle à jouer dans l'histoire est des plus importants puisque c'est lui qui révélera à Dante les détails sur son enfance oubliée et sur sa vraie nature de fils de Sparda, un démon aux pouvoirs légendaires. Un troisième personnage nommée Kat permettra progressivement à Dante de faire ressortir son coté humain au fil du jeu. L'histoire semble donc prometteuse, mais rassurez-vous, elle n'a pas pas perdu son charme et son côté excessif présents dans les autres épisodes de la série. Ceci étant, ne vous méprenez pas, les développeurs ne se sont pas montrés avares en matière de violence puisque nous aurons affaire à un Dante en proie à la souffrance comme nous le montrerons des visions détaillées de son passé, pour n'en citer qu'une seule, nous pourrons voir le protagoniste enfant se frayant un chemin parmi le chaos et les marres de sang. Autre image assez dérangeante où nous le verrons les mains enfoncées dans la poitrine, serrant son propre coeur afin de savoir s'il est humain ou non.

À la lumière de cet aperçu, nous pouvons constater que le titre demeure subversif sur bien des points. C'est un Devil May Cry qui n'en a pas l'air, devant être considéré davantage comme un jeu d'action hardcore aux allures à la fois de satire culturelle, de comédie et de tragédie humaine. S'il ne fait aucun doute que Ninja Theory aura beaucoup à prouver avec cet opus, le jeu s'annonce sous les meilleurs auspices.