TEST - Deception IV: Blood Ties - Un calvaire, un piège, une trahison

Au niveau de la durée de vie, c'est relativement correct, avec moins d'une dizaine d'heures pour boucler l'aventure principale, et deux modes supplémentaires à débloquer : l'un pour personnaliser ses arènes et les partager en ligne, avec des possibilité trop limitées ; un autre avec une nouvelle série de missions non scénarisées qui tirent la corde du concept jusqu'à l'épuisement... et au-delà. Passons aussi très vite sur l'histoire : Laegrinna est la progéniture du diable, qui doit s'associer à trois démons et anciens sbires de son père pour tenter de libérer l'âme de ce dernier, enfermé dans un donjon. Charisme inexistant, dialogues qui tombent à plat, des péripéties simplistes et peu de surprise, un cocktail insipide, mais après tout, il faut bien être raccord avec les autres aspects du jeu.

Inutile donc de s'éterniser longuement sur notre avis à propos de ce tactical RPG : visuellement rebutant, scénaristiquement ennuyeux, doté d'un système de jeu vite lassant, imprécis et rempli de défauts, ce titre est le parfait exemple des projets avec une bonne idée de départ, mais dont les bases ont été mal pensées. Et forcément, avec un mauvais matériel de départ, le résultat ne peut être que décevant. Seuls ceux dont l'envie de jouer au sadique sans finir en prison est irrépressive sauront s'accrocher. Les autres peuvent, selon nous, rebrousser chemin.