TEST - Dead Nation: Apocalypse Edition - L'apocalypse, la vraie

En ce qui concerne le gameplay, Dead Nation Apocalypse Edition est un mélange de shoot'em up et de beat'em all en vue aérienne, tout ce qu'il y a de plus basique, avec course au scoring en leitmotiv (multiplicateur qui monte et descend, et tout le toutim). Au début de l'aventure, vous choisissez entre un homme ou une femme (c'est juste une skin, d'ailleurs matérialisée par une couleur différente affichée par la barre lumineuse de la DualShock 4) et vous voilà parti pour un carnage en bonne et due forme. Au fur et à mesure que les chapitres défilent, l'arsenal se diversifie (même si, il faut bien l'avouer, c'est toujours plus ou moins l'arme de base aux munitions illimitées qui est privilégiée), le bestiaire également. Entre chaque étape (qui demande parfois de nettoyer la zone en entier), il est possible de dépenser l'argent durement récolté pour améliorer son équipement et acheter des objets bien utiles (grenades, mines, etc.).

Face à l'apocalypse, c'est toujours mieux d'être accompagné.

Pour revenir aux monstres, Dead Nation Apocalypse Edition nous met en face de plusieurs types de morts-vivants. Des écorchés de base qui succombent à la première balle aux trancheurs qui se ruent au corps-à-corps en découpant la moindre chair, il y a toute une panoplie de bestioles plus belliqueuses les unes que les autres. Zombies pompiers, zombies militaires (qui sont durs à tuer compte tenu des protections qu'ils portaient étant humains), hurleurs qui attirent leurs potes,... S'il y a un ingrédient sur lequel le titre de Housemarque fait fort, c'est bel et bien sa galerie de créatures. En outre, leur forme a beau être différente, elles ont toutes un point commun : cette volonté de vous foncer dessus. Bonjour les sueurs froides quand l'invasion vient de plusieurs côtés.

En termes de sensation, il y a forcément beaucoup de jouissance (le sentiment d'exploser des milliers de goules en quelques secondes) et d'abrutissement (le gameplay est intrinsèquement répétitif). Pour pallier ce point, le challenge plutôt relevé, avec des moments à la difficulté réellement harassante (même en normal). C'est d'autant plus vrai qu'en solo, vous ne pourrez vraiment compter que sur vous-même et vos réflexes (via la touche offrant la possibilité de dasher dans une direction), en jouant sur les commandes avancer/reculer et les quelques interactions avec le décor (exemple : faire exploser une voiture, et les zombies avec). C'est sans doute pour cela que Dead Nation Apocalypse Edition est plus enclin à être joué à deux, en coopératif. Face à l'apocalypse, c'est toujours mieux d'être accompagné.

La durée de vie, quant à elle, constitue un autre point fort du jeu, compte tenu de son format dématérialisé. Pour l'histoire principale, vous aurez besoin d'environ 4/5 heures de votre temps pour en voir le bout. Mais c'est sans compter les nombreux modes, certains inédits à la PlayStation 4, qu'Housemarque a implantés pour donner envie de garder la manette en mains. Outre le classement mondial, avec comparaison par pays du nombre de zombies éradiqués (via pourcentage), il y a la présence de défis pour se fâcher avec ses amis ou, plus exotique, le Diffusion +. Derrière ce mot barbare se cache une utilisation astucieuse de la fonctionnalité SHARE : en regardant votre session, les spectateurs peuvent l'influencer en gérant les vagues ou les ressources. Enfin, les cinq niveaux de difficulté, le DLC Road to Devastation inclus d'office et le coopératif en ligne ou local vous rappelleront ô combien le contenu est généreux.