L’autoproclamé « plus grand film de super héros de tous les temps » sort sur nos écrans aujourd’hui. Un titre clairement pas usurpé ! Notre avis, sans aucun spoiler.
Depuis Iron Man, sorti en 2007, le Marvel Cinematic Universe a suivi un chemin semé d’embûches, avec des hauts et des bas, mais avec une certaine logique. En construisant, au fil de 18 longs-métrages, une mythologie vaste et cohérente, Marvel Studios, dirigé par le tout-puissant architecte (et accessoirement, producteur exécutif) Kevin Feige, a doucement, mais surement, tracé une ligne directrice menant l’ensemble à un point précis. Et le point en question, c’est bien Avengers: Infinity War, qui débarque aujourd’hui dans les salles françaises tel un mastodonte, prêt à tout exploser sur son passage.
Avengers: Infinity War parvient à offrir un moment à chaque personnage, qu’il fasse partie du casting principal ou du secondaire.
Comme promis, Avengers: Infinity War rassemble une très grande partie des personnages présents dans les 18 films précédents, réunis pour se frotter à Thanos, être sanguinaire et sans pitié, dont l’unique but est de devenir le plus puissant de la galaxie en réunissant les 6 Gemmes de l’Infini. Ces pierres, tout spectateur assidu du MCU les connaît déjà, puisqu’elles façonnent la mythologie de cet univers filmique depuis 10 ans. Mais pour une bonne partie des personnages, la menace fait son apparition pour la première fois.
Avengers: Infinity War commence à distiller un certain sentiment de satisfaction à ce moment-là : l’instant où le spectateur comprend qu’il en sait plus que les personnages eux-mêmes. Une impression qui nous fait repartir en arrière de 6 ans, au temps du tout premier Avengers, où des personnages bien connus des fans se rencontraient, pour la plupart, pour la première fois. Marvel Studios ressert une soupe bien connue, mais suffisamment bien remaniée pour offrir une bonne dose de nostalgie d’un côté, et un souffle nouveau de l’autre. Voir des personnages d’univers totalement différents se rencontrer - Les Vengeurs et les Gardiens de la Galaxie en tête - est en effet quelque peu grisant : cela donne l’impression qu’une bande de bons amis en rencontre une autre. Dommage que cela se déroule dans des circonstances peu amènes, et que le destin de la Terre (et de l’univers entier) soit en jeu.
Contrairement à Avengers qui, en 2012, mettait beaucoup l’accent sur le relationnel entre les personnages, leurs oppositions et leurs différences, Avengers: Infinity War fait le choix d’aller droit au but, et de mettre l’accent sur l’action. Le film démarre sur les chapeaux de roue, et n’accuse quasiment aucun temps mort, si ce n’est pour laisser aux spectateurs (et occasionnellement, aux personnages) un moment pour souffler un peu. Il faut dire que le film cherche à en raconter beaucoup et à proposer du temps de présence à chacun des protagonistes : même s’il dure 2h35, en faisant le plus long Marvel à ce jour, c’est finalement assez court pour tout faire.
Commenter 9 commentaires
Après, j'ai l'impression que c'est beaucoup de superlatifs sur le film sans vraiment en aborder le fond. La ou avant on abordait le fond mais de manière vraiment trop familiaire et caricaturale. Mais ça reste agréable à lire et bien écris, on sent du recul dans la rédaction et c'est à mon sens, ce qu'il fallait. Merci ! Ça m'a donné envie de le voir, j'essaye de faire ça samedi matin ^^
Hello,
Le fait est qu'il est assez difficile d'aborder le fond sans rien spoiler du film (ce qui serait clairement très très dommage), après, j'ai tout de même essayé de mettre en avant les points forts de l'intrigue sans les dévoiler (autour de Thanos, notamment). C'est un exercice très difficile de parler d'un film sans trop en dire, mine de rien
Contente que mes critiques plaisent, en tout cas
Tout à fait, c'est pour ça que je parle du recul qui a été pris. Tu ne pouvais pas en dire plus sans forcément spolier, c'est pour ça que ça donne une impression de survol. En tout cas, c'est mon avis mais ça me plaît beaucoup plus que les anciennes ^^
Pour Maxime, j'ai vu ce matin qu'il était parti chez Numerama en tombant sur son article par hasard. Je préfère aussi les nouvelles critiques ciné ^^
Une fin grandiose en plus... vivement la suite