TEST - Castlevania: Lords of Shadow - Ultimate Edition - Gabriel à son meilleur ?

N'y allons pas par quatre chemins, la version PC de Castlevania: Lords of Shadow est plus belle que ses homologues sur consoles (merci le 1080p). Exit l'aliasing et bonjour la profusion de détails, qui permettent au moteur graphique de ne pas trop souffrir de son âge. Sans être la redécouverte du siècle, la Complete Edition montre un Gabriel sous son meilleur jour, exception faite des cinématiques dont le rendu visuel est bizarrement très en deçà des phases de jeu (comme si la résolution baissait, donnant lieu à une pixellisation assez moche...). Toutefois, pas de quoi fouetter un chat, euh... un vampire.

La version PC de Castlevania: Lords of Shadow est plus belle que ses homologues sur consoles.

Côté gameplay, il est bien évidemment préférable d'opter pour une manette - celle de la Xbox 360 est parfaite -, eu égard au genre dans lequel s'inscrit Castlevania: Lords of Shadow - Complete Edition. Pour une question de confort, l'alliance souris/clavier ne propose pas une expérience optimale, en sachant que la maniabilité n'a pas changé d'un seul iota, les développeurs ayant préféré faire un pur copier/coller plutôt que de l'adapter au support. Au vu de la qualité du titre, personne ne leur en voudra.

En somme, cet opus conserve les mêmes qualités et défauts du jeu original. Sans refaire le monde, sachez simplement que cette aventure mettant en scène un chasseur de monstres convoque de multiples sources d'inspiration (des anciens Castlevania à Shadow of the Colossus) et les mélange pour donner naissance à une quête ardue, riche, longue et profonde. Doté d'un scénario touchant aux multiples degrés de lecture et d'une bande-son enivrante, Castlevania: Lords of Shadow est une œuvre marquante qui apporte sa pierre à l'édifice Castlevania. Compte tenu des précédents essais dans la 3D, la réussite est plus qu'à souligner.

Pour les griefs, nous citerons ces plans de caméra fixe qui en gêneront peut-être plus d'un et des phases de plateforme pas toujours très claires (liées à la caméra fixe, justement). Signalons quand même que la Complete Edition comprend les deux DLC - Reverie et Resurrection -, lesquels sont loin d'être inoubliables. Du reste, ils gonflent quelque peu une durée de vie déjà bien fournie pour qui veut tout terminer à 100 %.