Castlevania: Lords of Shadow : Remontant jusqu'aux prémices de la famille Belmont, Castlevania: Lords of Shadow remet les choses à plat pour la suite et permet aux Espagnols de MercurySteam de montrer s'ils peuvent faire mieux que les Japonais eux-mêmes...
Question technique, Castlevania: Lords of Shadow s’en sort assez honorablement, tout d’abord au niveau des graphismes. Les textures sont nombreuses et détaillées, les modélisations très correctes et le bestiaire s’avère assez inspiré. Comme nous l’avons dit au début de ce test, le jeu est un grand meeting des monstruosités propres aux légendes européennes. Vampires, loups-garous, gobelins, démons ailés, soldats squelettiques, géants et même titans se partagent le générique de ce Castlevania plus uniquement centré sur les éternelles armures décoratives possédées, les chauves-souris ou les têtes de méduses volantes. Gabriel derrière son air de Solid Snake mal rasé est plutôt bien modélisé et les animations sont riches et même si nous pourrions lui reprocher quelques raideurs au niveau des épaules, le pourfendeur de démons bouge à une vitesse fulgurante lorsque nous commençons à bien avoir le système de jeu en main. Bon, nous pourrions râler aussi après l’aliasing un peu trop visible même sur une Full HD mais comme l’image est souvent bien remplie en détails, en effets lumineux et en animations qui décoiffent, nous pardonnons ce léger manque de lissage.
Les bruitages sont biens choisis même s’il est vrai qu’entendre Gabriel pousser de petits cris de joueur de tennis après quasiment chaque coup de fouet lasse un peu à la longue. Point extrêmement important sur lequel beaucoup de nostalgiques attendaient ce Castlevania au tournant : les musiques sont magnifiques. Sincèrement, le compositeur a peut-être un peu trop privilégié des morceaux classiques aux dépens de quelques arrangements rocks ou techno/synthés comme dans Symphony of the Night mais les thèmes musicaux de cet épisode transportent le joueur dans une dimension parfois épique, parfois inquiétante et souvent onirique. Preuve que les musiques font honneur à la série : deux ou trois d’entre elles trouveront naturellement leur place dans notre tête et il ne sera pas rare que vous vous retrouviez à les siffloter sans vous en rendre compte. D’ailleurs, nous invitons les vieux de la vieille à tendre l’oreille lorsqu’ils se retrouveront dans une certaine boîte à musique, mais nous n’en dirons pas plus…
Cependant, comme la perfection n’est malheureusement pas de ce monde, Castlevania: Lords of Shadow souffre d’un souci un peu handicapant dans les premières minutes de jeu : son framerate. En effet, dès la séquence d’apprentissage dans le petit village médiéval, le taux d’images par seconde paraît relativement bas mais nous finissons par nous y habituer jusqu’à ce que nous fassions nos premiers pas dans le domaine des vampires. Là-bas, le moteur du jeu semble enfin respirer et Gabriel se découvre une fluidité que nous regrettons de ne pas avoir durant tout le jeu. Néanmoins, cet aspect s’amenuise au fur et à mesure de notre avancée dans le jeu grâce à des mécanismes de jeu si nerveux qu’ils finissent par nous faire, non pas oublier, mais accepter ce handicap technique.
Question durée de vie, Castlevania : Lords of Shadow se boucle dans un laps de temps compris entre 15 et 20h de jeu suivant la difficulté que vous aurez choisie ainsi que votre propre niveau de jeu. Car rappelez-vous que ce Castlevania fait partie des plus exigeants pour les phases de combats alors que les phases d’exploration, même si elles ne sont pas toujours d’une évidence cristalline, ne représentent pas franchement un challenge insurmontable et donne même un joli bol d’air après quelques affrontements un peu tendus. Côté trophées, ils vous assureront une replay value très appréciable puisque, Castlevania oblige, il vous sera demandé de terminer tous les niveaux non pas à 100 %, mais à 110 %, ce qui vous garantira un temps de jeu total qui flirtera aisément avec la trentaine d'heures.
Commenter 30 commentaires
J'en suis tombé amoureux et très franchement pour n'importe qui ayant jouer et aimer ne serait-ce qu'un seul Castlevania faut sauté sur celui-ci directement ^^ il fait honneur à la saga ^^ tout en apportant une dimension narrative jamais égalé jusqu'a présent (dans la série)
bref vivement le deuxième
Une question que certains (comme moi) doivent se poser.
"Quel firmware ce petit Castelvania? ^_^
FW 3.41 camarade .
EDIT :
je suit amoureux aussie du jeux et de sont univers , je me suit mie en tète d'acheté une maquette de chateaux comme ce lui dans castelvania ^^va savoir pourquoi.
EDIT 2 :
aliasing = crénelage http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9nelage
EDIT Cedasse42 : Attention, le triple post nuit à la lisibilité du forum. Pour ajouter un complément d'information à ton message, utilise la commande .
J'attends la version europeene du collector avant de pouvoir m'y attaquer.
Continue ainsi avec d'autres tests.
Excellent test ,je suis assez d'accord pour les chute de frame et surtout l'aliasing qui pique sur ma led mais cela reste d'ordre technique et ne gène en rien le contenu du jeu.
Je regrette juste le coté un peu trop (GOW)parfois j'avais vraiment l'impression de contrôler Kratos je trouve d'ailleurs qu'on s'éloigne un peu trop de l'esprit des anciens opus pour s'ouvrir a un public plus large (le fric) Mais ils ont pondu quelque chose de cohérent pour une fois donc je ne vais pas chipoter la dessus .
En bref Un excellent BTA mais un Castlevania moyen.
PS:je me suis retrouvé a siffloter certaines musique les Ost sont vraiment magnifiques.