TEST - Batman: Arkham Origins Blackgate - Que vaut la version 3DS ?

Eu égard à la différence de puissance notable entre la PSVita et la 3DS, forcément, ce qui frappe après avoir inséré la cartouche dans la console Nintendo, ce sont les graphismes. La qualité est moins au rendez-vous, et cela se ressent notamment dans la modélisation des personnages, beaucoup moins détaillée (il suffit de regarder le costume de Batman pour s’en convaincre). Ce constat, s’il est moins vrai vis-à-vis des décors, est loin d’être compensé par la 3D exclusive à la 3DS. La faute à un univers sombre, pouvant difficilement être mis en exergue par des artifices basés sur les dimensions. En outre, force est de reconnaître que les la profondeur n’est pas ce qui se fait de mieux et que l’absence de 3D durant les cinématiques est impardonnable.

Un univers sombre, pouvant difficilement être mis en exergue par des artifices basés sur les dimensions.

Outre les changements techniques, la version 3DS de Batman: Arkham Origins Blackgate troque le magnifique OLED de la PSVita pour deux écrans, dont un tactile. Cela permet d’afficher constamment une mini-carte sur la partie inférieure de la console, tandis qu’un raccourci - tactile - vers l’inventaire est de mise. Toujours pratique pour améliorer l’ergonomie et se faciliter la vie. En revanche, ladite carte est toujours aussi fouillis et difficilement compréhensible.

Autre petite altération, le mode Détection - qui se sublime avec la 3D soit dit en passant - s’active désormais en appuyant sur la touche tactile idoine. En laissant le doigt appuyé dessus, il s’agit alors de balayer l’écran avec le stick pour trouver mécanismes à activer et autres indices. Pour le coup, c’est moins intuitif que sur PSVita et son système entièrement tactile.

Côté contenu, les deux moutures portables sont en tout point similaires, à ceci près que l’itération 3DS se voit privée d’une quelconque interaction avec Batman: Arkham Origins Wii U. Point de costume bonus en somme, contrairement aux plateformes PlayStation…