TEST - Batman: Arkham City - DLC "Harley Quinn se venge"

Suite à la mort du Joker, Harley Quinn est en deuil. Elle voit désormais le monde en rouge – celui du sang – et noir – celui de la déprime et de la fin des lendemains qui chantent. D’ailleurs, elle n’arbore plus sa jolie chevelure blonde et porte désormais un voile pour signaler son état de détresse. Chagrinée et enfermée dans son spleen, le bras droit féminin de la Némésis de Batman a décidé de prendra sa revanche sur le Caped Crusader, qu’elle tient pour responsable du décès de son cher et tendre. Pour ce faire, elle prend en otages des agents du G.C.P.D., afin d’attirer sa proie et de s’en débarrasser une bonne fois pour toutes. Aidé par Gordon, Batman se jette dans la gueule du loup maquillé en chaperon et se fait kidnapper. C’est là que Robin intervient, le bouclier, le bâton et la voix de Barbara en guise d’aides.

Le scénario du contenu additionnel est un ersatz d’épilogue, nous octroyant la possibilité de se replonger avec bonheur dans Arkham City. La narration exemplaire est toujours de la partie et assure en termes d’atmosphère et d’implication du joueur, en sachant que quelques clins d’œil sont parsemés çà et là (il faut tendre l’oreille). Pour le reste, il y a toujours ce même plaisir à apprécier le soin apporté par Rocksteady à la personnalité des protagonistes, gentils comme vilains. Ainsi, Harley Quinn est volontairement gaffeuse dans sa démarche ; Batman broie du noir et s’en veut ; Robin joue les chevaliers téméraires. Le triolisme fonctionne.

Contrairement à l’histoire principale de Batman : Arkham City, le DLC Harley Quinn se venge ne propose que des séquences fermées ou semi-fermées, dans lesquelles nous incarnons Batman et Robin à tour de rôle. Elles sont au nombre de quatre (deux pour chacun des personnages), se font suite ou fonctionnent en flashback. Ces environnements fermés, situés dans la zone industrielle, ont forcément des répercussions sur le gameplay, moins axé sur la liberté que sur un dirigisme assumé. Les nouveautés, il faut les chercher du côté de Robin, moins lourd, moins équipé et plus agile que son maître. Cependant, l’approche des situations ne s’en retrouve pas fondamentalement changée et Rocksteady a compilé toutes les expériences vécues auparavant (enquête, combats, phases d’infiltration, désamorçage de bombes) et a cru bon d'inclure un nouveau type d’ennemis : des robots à l’effigie du Joker.