Anarchy Reigns : À quelques mois de la sortie occidentale d'Anarchy Reigns, découvrez ce qu'il cache en son sein.
Graphiquement parlant, Anarchy Reigns est loin d’émerveiller, bien au contraire. La modélisation des personnages, si généreuse soit-elle, ne parvient pas à masquer les griefs qui jonchent la réalisation çà et là. Les décors sont assez fades, l’aliasing est omniprésent, mais fort heureusement, la fluidité est au rendez-vous. C’était le strict minimum à attendre de la partie technique en sachant, et c’est un leitmotiv, qu’elle est sauvée par le design des personnages. Quand bien même certains paraissent ridicules de prime abord, ils finissent toujours par dégager une classe. Ce n’est pas forcément le cas partout ailleurs.
Anarchy Reigns s'apparente à un beat them all old school.
La jouabilité d’Anarchy Reigns est simpliste à bien des égards, le but étant de prendre du plaisir dès les premières secondes, sans prise de tête aucune. Concrètement, le titre de PlatinumGames s’apparente à un beat them all old school, en 3D. Vous avez un panel de coups à votre disposition (attaques normales et puissantes), quelques combos bien dévastateurs, un lock, une combinaison de touches pour esquiver (pas toujours évidente à sortir), une jauge qui se remplit pour passer en mode Ravage, une barre de vie à surveiller (vous aurez quand même jusqu’à trois résurrections possibles) et quelques menus objets à ramasser pour être plus forts (armure, invisibilité, bazooka, fusil…). Le maître mot ? Jouissance.
Au début de l’aventure, vous choisissez un camp – noir ou blanc – et vous êtes parti pour quatre niveaux situés dans autant d’environnements semi-ouverts. Une fois lâché dans la jungle, vous devez remplir des missions – trois libres facultatives (mais nécessaires), trois principales – afin d’accumuler suffisamment de points pour passer à l’objectif suivant.
Vu comme cela, Anarchy Reigns semble très répétitif. C’est le cas. Sauf que les développeurs ont pensé à pimenter les débats en diversifiant les tâches secondaires (courses, éliminations, survies, protection…). Celles indispensables, afférant à l’histoire, sont en fait des combats de bosses, parfois très, très impressionnants (le Kraken...). Après en avoir terminé avec l’une des deux équipes (celle de Jack ou celle du beau gosse Leo, qui rappelle pour beaucoup un dénommé Raiden), il va falloir se farcir l’autre. Étant donné qu’elles agissent en parallèle, attendez-vous à revoir les mêmes décors, avec néanmoins une poignée de portions inédites et, surtout, des buts différents.
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