Vanquish : notre avis sur la démo

Vanquish est le dernier né du studio Platinum Games, un jeune studio qui n'en est qu'à son deuxième jeu après la sortie de leur premier hit : Bayonetta. Aux commandes de ce studio, nous retrouvons une des ex-grandes stars de Capcom, fondateur de séries aussi peu connues que Resident Evil et Devil May Cry : Shinji Mikami. C'est d'ailleurs la présence de nombreux artistes provenant de Capcom et d'ailleurs qui a permis à Platinum Games de faire l'un des meilleurs départs dans le monde vidéoludique.

Bayonetta, le premier jeu du studio, aura mis tout le monde d'accord sur énormément de points : la nervosité du gameplay, la finesse du graphisme et des décors, l'originalité des personnages et des mécanismes de jeu mariant à la fois jeu de tir et combat au corps-à-corps. Vraiment, leur coup d'essai avait retentit en janvier 2010 comme un coup de tonnerre, balayant tous les adversaires de la sorcière la plus sexy de la planète et se permettant même de redéfinir les bases du beat'em all en Full-3D, évinçant même le tenant du titre qui fut d'ailleurs un jeu signé par M. Mikami lui-même : Devil May Cry 4.

Quelques jours seulement après la sortie de Bayonetta en Europe, Platinum Games rempile beaucoup plus tôt que nous l'aurions pensé et annonce Vanquish, un jeu de tir futuriste. Changement radical de style de jeu, le studio s'attaque à un autre ténor dans sa propre branche : Gears of War. Jusqu'alors roi incontesté dans son domaine faute de challengers qui en vaillent la peine, mais aussi grâce à une qualité de développement exceptionnelle, Gears of War ne peut que trembler face à ce nouveau jeu propulsé une fois de plus par le duo Platinum Games et SEGA.

Les huit mois qui se sont écoulés depuis l'annonce du jeu ont été purement et simplement interminables. Les captures d'écran ont littéralement inondé le net, les vidéos se sont enchaînées à une vitesse folle et enfin, le brave Sam Gideon débarque sur le PlayStation Store et nous dévoile toute la quintessence de ses capacités.

Accrochez vos ceintures, les kits NOS dans des bagnoles tunées cela fait rire deux minutes, mais un vrai réacteur dans une ARS : là, ça ne rigole plus.