MEDIAGEN ne recule devant rien, ou presque, pour vous faire plaisir. Nous vous proposons de suivre notre aventure au pays du riz collant via le carnet de bord de notre "équipe" sur place
Revenons donc à nos amis douaniers. En sortant de l'avion, les indications locales étant en japonais, il vaut mieux se fier à la masse et suivre les autres passagers de l'avion pour avoir une idée sur le chemin à suivre. Après tous les ennuis du jour, je me demandais si ma valise allait être là, ou pas. Je n'aurais ma réponse que de très longue minutes plus tard. Pour passer la douane, il faut donc remplir deux documents : un pour les valeurs à déclarer, un autre sur nous. Le premier demande donc de préciser ce que nous importons sur le sol japonais et si nous avons des valeurs taxables. Le second est plus indiscret et il faut le remplir avec attention. Ainsi, il est demandé combien de liquide nous avons sur nous, si nous avons deja été comdamnné ou expulsé du japon, si nous avons sur nous des stupéfiants, etc.
Avant de continuer, il faut préciser que la rentrée dans le pays se passe en deux temps. Un premier douanier vérifie que les papiers d'immigration sont bien remplis et ensuite envoie vers un comptoir où l'empreinte des deux indexs est prise électroniquement ainsi qu'une photo qui viendra finir notre fichage, ou presque.Ensuite, il faut passer la douane en donnant les papiers d'immigration et, éventuellement, ouvrir les bagages pour une fouille si le douanier le souhaite.
C'est donc la que le sketch "je vais au Japon mais rien n'est simple" continue à se dérouler et le concept Mr Bean en vacance n'est pas loin. Notez que je en connaissais rien à la procédure décrite ci-dessus et c'est donc en pur vol libre que je suis sorti de l'avion avec l'espoir de pouvoir encore arriver avant la fermeture au Tokyo Game Show.
Me voilà dans la file et, comme tout gros malin que je suis, je n'avais pas rempli les papiers donnés dans l'avion. Résultat, je me fais recaler et doit aller sur une table remplir ces fameux documents. Toujours fidèle à mon coté "français" et me pensant plus malin que la moyenne et, surtout, n'ayant rien à déclarer, je ne rempli donc pas le deuxième papier mais nous y reviendons plus tard car, pour le moment, seul le premier est indispensable. Attention, c'est là que commence la partie amusante avec une case à remplir obligatoirement dans ce formulaire : lieu de résidence. Vous avez sans doute déjà saisi que je n'avais pas rempli cette case (vous commencez à me connaitre un peu) mais cette fois ce n'était pas de la mauvaise volonté de ma part mais une impossiblité tehnique que je vais donc tenter d'expliquer au douanier : je possède un plan avec le nom, l'adresse de l'hôtel et le nom de la ville mais, et pas des moindres, tout est ecrit en japonais pur et dur. Je suis donc incapable de remplir cette case car, déjà, je en sais pas dessiner et je suis donc incapable de reproduire les griboullis artistiques du nom de mon hôtel t ensuite, je suis bien incapable de les traduire. Je vous promet qu'expliquer cela à un type, même douanier, qui ne capte pas un mot, ni un geste, à ce que vous lui expliquez pourrait figurer à la liste des défis proposés dans Pekin Express.
Après quelques minutes de solitude et, surtout, un moment d'attention du douanier à mon égars, il fini par bien vouloir regarder ma page google map imprimée avec amour avant mon départ, et a compris mon souci. Il m'a donc envoyé sur le guichet 12 où, la jeune douanière et son acolyte ne parlaient, eux aussi, que le japonais mais m'ont quand même écrit en caractères occidentaux le nom de l'hôtel et de la ville afin que je puisse les mettre sur ma fiche d'immigration (qu'elle ne prend pas). Ensuite, mon charme naturel aidant sans doute, la jeune douanière voulu garder un souvenir et a proposé de me prendre une photo. Ne pouvant résister à un tel sourire, je me suis donc laissé prendre et je lui ai même laisser l'empreinte de mes deux index (elle doit être fétichiste). Je suis donc enfin arrivé à passer cette première étape mais la suite est tout aussi, voir plus, rocambolesque.
Arrive maintenant, le passage clasique de la douane. Afin de bien comprendre ce qu'il va se passer, je vous propose de bien préciser ma situation actuelle : Je suis donc en possession de mon papier d'immigration bien rempli mais pas encore de celui des valeurs à déclarer, j'ai mon sac à dos avec tout mon matériel informatique, mes consoles PSP, mon appareil photo, ma caméra et tout ce qui va avec. Je n'ai pas encore récupéré ma valise, celle qui a voayagé en soute, et je ne sais d'ailleurs pas où le faire.
Je me présente donc devant le douanier, pose mon sac à dos que le tapis roulant et là je lui donne mon papier d'immigration. La suite, vous vous en doutez, c'est un tour gratuit pour rien avec un renvoi à la table pour remplir le formulaire des valeurs à déclarer puisqu même si je n'ai rien à y mettre, il est indispensable pour eux. Attention, gag en approche. Je retourne voir mon douanier, je repose mon sac à dos et lui donne le papier tout fraichement rempli. Et là, voyant que j'ai un bagage enregistré, il me fait comprendre que, ne rigolez pas, il faut que je remplisse un autre papier de valeurs à déclarer car il en fart un par bagage. Ne cherchez pas, j'ai encore gagné un tour gratuit vers la table pour remplir encore un fomulaire.
Ne zappez pas car, si vous pensiez que c'était déjà pas mal pour une journée, la suite va s'avérer tout aussi amusante (pour vous car, de mon côté, j'avais plutôt envie de prendre un bon AK-47 et de tirer dans le tas). Je reviens donc avec mon troisième papier, et là il me le prend et me demande où se trouve la valise... et moi de lui expliquer que c'est une très bonne question à laquelle je ne peux pas répondre et que s'il le savait cela serait sympa (notez que pour la narration, je simplifie la communication entre le douanier et moi mais qu'en réalité cette simple chose aura demandé un certain temps pour être comprise par les deux partis).
Là, le bal commence et mon douanier en a appelé un autre, un chef semble-t-il, qui lui même en a appelé un de plus qui, à son tour a fait venir une douanière qui me prend mon papier de déclaration des mains (le deuxième donc puisque le premier est entre les mains du douanier qui s'occupait de moi) et me propose, en japonais et par signes, de la suivre. Notez que les cinq minutes suivantes ont été difficiles car la jeune fille, tout en me trimballant d'un point à l'autre, n'a pas arrété de me parler en japonais et je n'ai rien capté de ce qu'elle me disait. Bref, à force de la suivre, elle pointe du doigts un tapis roulant et je pense alors compendre que ma valise devrait être la-bas. Je la remercie en japonais (oui je parle deux mots en japonais : merci et bonjour) et je trouve ma valise. Respirez bien et gardez votre sérieux, la suite vous ne vous en doutiez pas, va être à la hauteur du début.
Je reviens donc voir mon douanier avec, pour résumer, mon sac à dos, ma valise et l'espoir de pouvoir enfin passer. Raté. Le chef, du chef de mon douanier me fait comprendre que je dois remplir un deuxième papier. A cela je repond que je l'ai déjà fait et qu'il y en a un là (la panière derrière) et que l'autre c'est la fille qui m'a promené qui l'a. Ne cherchez pas, ils m'ont encore offert un tour gratuit vers la table d'écriture où j'ai donc rempli, mon quatrième formulare de la soirée. Ne vous moquez pas, j'ai enfin réussi à passer la douane avec mes deux bagages et une certaine apréhension de ce qui m'attendait une fois sorti de l'ascenceur.
La suite de mon périple au Japon parlera de la façon de se rendre à l'hôtel, ma première sortie en sol martien et la découverte d'un pays vraiment magique au fond... sans oublier le TGS bien sûr.
Commenter 92 commentaires
Lire la news : (MAJ 18/09) TGS 2010 : Carnet de bord de MaGiXieN
P.S. : Vraiment c'est ta voiture, mouai... Mouais...
En tout cas bon courage et te fait pas kidnapper !
Vivement l'essai du direct depuis le TGS, ca peut être marrant !