Mario Kart 8 : Ça roule sur Wii U ?
Une console Nintendo sans son Mario Kart, c’est un peu comme Lionel Messi sans Ballon d’Or pour les fans de football, ou encore une fille sans shampoing pour les gens cultivés. La Wii U aura donc droit à son jeu de course loufoque et fun mettant en scène le plombier moustachu et ses potes. Alors, quoi de neuf dans les paddocks après quelques tours de piste sur le stand Nintendo de l’E3 ?
Sans surprise, la firme nippone n’a pas pris trop de risque avec Mario Kart 8, en se contentant d’appliquer la bonne vieille recette de grand-mère, celle qui fonctionne quoi qu'il arrive en l’occurrence. Dès les premières minutes, les sensations fournies par les anciens opus reviennent vite, grâce au gameplay n’ayant pas changé d’un iota (accélérer, freiner, glisser, lancer des objets). Un concentré de fun à l’état brut, jouable sur GamePad (fonctions gyroscopiques façon volant activables et toujours aussi déroutantes, à l’instar du volant de la Wii) ou à l’indéboulonnable association Wiimote/Nunchuk.
Ce qui change dans Mario Kart 8 ? Les environnements, plus généreux que jamais. Ainsi, en plus d’offrir toutes les nouveautés implémentées au fur et à mesure de l'évolution de la saga (deltaplane, passages sous-marins), Nintendo a ajouté des portions murales, permettant au véhicule de défier la gravité façon WipEout. En ressort une expérience très proche d’un rollercoaster fournisseur de sensation, en sachant que la caméra se déplace lentement de façon à nous forcer à pencher – bêtement - la tête, tout en évitant de nous filer la gerbe. Rigolo, surtout à plusieurs.
Enfin, Mario Kart 8 peut se targuer d’être le premier épisode de la série en HD. Et Dieu sait que cela se voit à l’écran. Les couleurs sont chatoyantes et titillent la rétine, la fluidité est exemplaire et les décors ne sont pas radins en détails. Forcément, le plaisir en ressort grandi. Après, il conviendra de se pencher sur les modes de jeu prévus, histoire de voir si le contenu se met au diapason de la forme.