Japan Expo et Comic Con' Paris 2012 : plus de 3500 photos à découvrir

Dans la catégorie des loupés, l'affichage reste en tête et, avec la panne d'orange le vendredi soir, cela a atteint des sommets. Pour être le plus explicite possible, nous allons essayer de vous raconter comment se passe l'arrivée sur le salon puis ce que nous avons vécu pendant quelques heures.

Déjà, il y a trois moyens principaux pour se rendre au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte : RER, Taxi ou voiture. Après, il reste toujours la possibilité de venir en montgolfière, ou en hélicoptère, mais nous n'avons pas vu de telles choses lors de ces quatre jours.

Par le RER, l'arrivée se fait via des escaliers en haut desquels quelques membres du staff orientent la masse de monde vers les bonnes directions. Un porte-voix est même de la partie et le tout se passe dans une ambiance bon enfant propre à ce style de manifestation.

Par taxi, l'arrivée se fait juste un peu plus loin mais il y a, là aussi, des membres du staff pour orienter les perdus.

Côté voiture, l'arrivée se fait par l'autoroute et par l'entrée sur le parking des visiteurs du parc des expositions. Ensuite, des navettes sont mises à disposition pour emmener les badauds jusqu'à l'entrée du salon, plus ou moins au même endroit que les taxis.

Globalement, jusque-là tout est beau dans le meilleur des mondes.

Mais voilà, le vendredi 6 juillet au soir, la machine a déraillé suite à la grosse panne du réseau Orange et a un loupé sur la mise à disposition de navette. Quel rapport, vous demanderez-vous ? Laissez-nous vous conter l'histoire de quelques personnes perdues dans un parc des expositions.

Des panneaux, oui, mais juste à la sortie du RER. Mais pour y revenir... rien.

Notre équipe quitte le salon vers 20h (qui ferme à 19) et commence à migrer vers l'espace de la navette (à côté de l'entrée du RER pour ceux qui ont suivi). Nous avançons donc doucement en continuant de prendre des photos des différents cosplays croisés sur notre chemin quand, soudain, nous rencontrons une jeune fille visiblement mal en point. En pleurs et boitant, la demoiselle avait un problème de rotule qui la faisait souffrir et, en prime, avait perdu le contact avec l'amie chez qui elle devait dormir. Les deux filles ayant un téléphone Orange, rien ne marchait. Nous la portons donc près de l'entrée du RER et nous essayons de la rassurer et de l'aider à trouver une solution à son problème : comment retrouver sa copine sans pouvoir téléphoner. Comble de la confiance aveugle de la jeunesse actuelle en la technologie : elle n'avait pas noté l'adresse postale de la maison de la famille de son amie sur un simple bout de papier. Bref, elle était perdue.

Entre temps, une jeune blondinette, très sympathique, rencontrait le même souci avec une de ses amies. Quelques minutes plus tard, un jeune homme cherchait, quant à lui, sa petite amie. Vous avez deviné ? Ils étaient tous chez Orange et tous perdus. Le Galaxy Note de MaGiXieN, sous SFR, permet à deux d'entre eux de retrouver la route de leur hôtel et maison mais la troisième partira sans vraiment savoir si elle allait trouver son chemin. Flippant comme concept, non ?

Pendant que nous jouons, avec plaisir, les bons samaritains, le concert de flow battait son plein et vous allez comprendre pourquoi nous en parlons dans quelques instants.

Il est alors un peu plus de 21h30 quand nous partons à la recherche de la navette pour aller au parking. A cette heure, plus de membres du staff pour indiquer la route, point de porte-voix et, pire, nous ne voyons point de bus. Nous décidons de partir à pied pour la retrouver. Ce fut la plus stupide des décisions prises lors de ce week-end, c'est un fait avéré.

Afin de retrouver le parking (dont nous ignorons le nom ou le numéro - pourquoi regarder puisqu'il devait y avoir une navette), nous prenons donc le chemin inverse que le bus avait pris pour nous amener depuis le parking. Nous avons pu ainsi croiser des lapins (si, si, des vrais) et surtout nous apercevoir que le nombre de parkings dans ce parc était impressionnant. Nous avancions depuis de longues, mais alors très longues minutes lorsque nous tombons sur un portail fermé. Nous le contournons, et nous continuons à avancer en contournant, par l'extérieur, les différents halls du parc.

Un beau lapin qui courrait dans l'herbe... mais pas de navettes.

Nous apercevons plusieurs parkings vides mais aucun ne ressemble à celui où notre chauffeur du jour a posé sa voiture. Nous croisons enfin des êtres humains, une bonne dizaine, qui eux, cherchaient leur hôtel. A priori, là non plus, point de navette. un peu plus tôt dans notre périple, ayant aperçu son enseigne, nous leur indiquons et confirmons la route vers celui-ci. Eux, par contre, n'ont pas pu nous dire où le parking se trouvait.

Nous continuons à tourner autour du parc et là nous rencontrons d'autres personnes en quête de leurs voitures, elles aussi. Elles sortaient toutes du concert de Flow. Il commence à pleuvoir, heureusement très faiblement. Pas glop, comme dirait Pifou. Nous voilà donc un peu plus à errer dans les terrains du Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte.

Toujours dans le délire du soir, nous croisons une autre bonne dizaine de personnes en train de chercher l'entrée du RER. Il n'y a pas à dire, il faut tirer un grand coup de chapeau à l'organisation pour le fléchage et la prise en charge des spectateurs après le concert (voire pendant le salon aussi).

Dans les choses agaçantes, plusieurs fois une voiture de sécurité nous a croisés sans s'arrêter pour nous aider. Pas sympa. De même pour les pompiers, en train de partir avec leurs voitures personnelles, vu que le concert était terminé maintenant depuis plus de cinquante minutes. En fait, ils nous ont indiqué vaguement, la direction à prendre sans pour autant tenir compte du fait que nous étions vraiment à bout de nerfs à force de tourner en rond au milieu de rien. Il y en a même un, le dernier dans la file de voiture, qui a klaxonné car il trouvait que les explications du premier prenaient trop de temps. Aussi authentique que pathétique.