Mettez-vous au régime... nazi.
Bethesda mise beaucoup sur Wolfenstein : The New Order, avec la présentation de deux séquences en behind closed doors suivies d’un accès libre à des bornes de jeu donnant accès à deux bouts d’autres niveaux. Pour la présentation, nous avons d’abord eu droit à une plongée dans l’univers du jeu, qui se déroule dans les années 60, alors que les nazis ont gagné la Seconde Guerre mondiale et ont développé des armes ayant dépassé celles de notre époque réelle. Dans ce contexte, nous retrouvons notre héros, infiltré dans un train où il sert le café pour une chef nazie nymphomane et son associé et esclave sexuel. Nous amenons donc le café jusqu’à sa table, et elle nous invite à nous y asseoir pour nous faire passer un test de personnalité, afin de voir si nous sommes véritablement des leurs. Nous devons donc choisir une carte parmi deux : yeux ou bouche, papillon ou fleur, araignée ou crâne.
Nous sommes prévenus : en cas d’échec, la mort nous attend et en cas de riposte, tout un train de nazi nous attend. Pour nous tenter, une arme est présente à côté des cartes, et peut être sélectionnée. Pour ce qui est des choix à faire dans cette situation, très tendue et très immersive, nous vous laissons le soin de les découvrir. Sortis de ce pétrin, nous retrouvons la rébellion dans l’une des cabines du train. À noter de très nombreux détails graphiques, comme le café qui suit les mouvements du train, des animations très nombreuses dans le décor, de nombreuses références insolites au nouveau régime nazi, et plus encore.
La seconde séquence présentée se passait au Gibraltar Bridge, où nous retrouvons les mécanismes de jeu que nous avons pu expérimenter plus tard par nous-mêmes dans deux autres niveaux plus classiques. Quelques armes habituelles sont proposées, parfaitement modélisées avec néanmoins un certain style plastique inhérent au parti pris esthétique du projet, avec des animations et des bruits qui favorisent l’immersion. Plus intéressant encore, une arme fonctionnant avec une énergie laser nous permet non seulement de charger nos adversaires, mais aussi de percer des surfaces particulières, idéales pour des petites phases de puzzle et de plateforme. Sur le même principe, nous avons pu nous essayer à une phase sur un ascenseur, où il fallait se mettre sur le contrepoids et tirer sur les mécanismes qui retenaient la cage pour nous propulser jusqu’au sommet.
Mais que peut bien avoir ce FPS de plus que les autres ? En plus de sa tension, sa nervosité, sa puissance face à des ennemis très résistants, le titre veut faire honneur à ses racines, avec par exemple une régénération non automatique de la santé, des munitions relativement limitées, une visée loin d’être stable, le tout couplé à des mécanismes de couverture simples, mais efficaces (se baisser, se pencher pour tirer, etc.). Ajoutez-y donc un univers original et maîtrisé et quelques phases de « réflexion », et vous obtenez un jeu de tir qui se démarque totalement de la concurrence. Reste à savoir si le concept tiendra sur la longueur, mais le temps d’une démo, nous avons eu le temps d’apprécier le projet. Graphiquement, nous y avons joué sur PS4, et une fois encore, nous avons eu droit à un beau jeu de consoles actuelles, détaillé, mais en rien éclatant.