Le singe, plus que jamais de retour.
Fort du succès critique et commercial de Donkey Kong Country Returns (3D), Nintendo a décidé de faire rempiler le singe à la cravate avec Donkey Kong Country: Tropical Freeze, cette fois-ci sur Wii U. C’est donc l’occasion de ressortir les fourrures pour une aventure colorée à souhait et exotique à bien des égards. Sans plus tarder, voici nos impressions, Wiimote et Nunchuk en mains.
Bien évidemment, la recette n’a pas changé d’un poil. En parlant de poils, sachez que la puissance de la Wii U permet à DK d’arborer une magnifique toison, que nous aurions presque envie d’aller caresser tant elle ressemble à une invitation à la douceur. Les environnements, eux, sont toujours aussi fourmillants de vie, grâce à une 2,5D belle, chatoyante et enivrante, tel un livre de la jungle qui se réécrit à chacune de ses pages. Pour couronner le tout, l’habillage a reçu quelques changements bienvenus, dans le sillage de ces angles de caméra beaucoup plus dynamiques, surtout lors des passages avec les tonneaux explosifs. L’idée est de souligner encore plus cette impression de profondeur et de plan sur-découpé, tout en mettant davantage la pression sur le joueur. Il est vrai qu'il n'en demandait pas tant.
Puisque le gameplay était parfait, Nintendo n’a pas cru bon en changer et s’est juste contenté de bosser le level design à fond pour continuer à livrer une expérience décoiffante aux joueurs. En quatre niveaux, nous avons eu droit à quelques éléments inédits (tirer des mécanismes enfouis dans le sol), un bon bol d’air frais, quelques sueurs froides (timing toujours aussi serré, surtout avec les bombes et leur tic-tac) et à un boss aussi rigolo que récalcitrant (une grosse otarie moustachue portant un casque de gaulois, tout un programme). À noter tout de même que le mode facile a été conservé, puisque les deux héros - Kong et Diddy - possédaient trois cœurs. N'allez pas imaginer que le challenge a été amoindri pour autant.
Vous l’aurez compris, le leitmotiv derrière ce Donkey Kong Country: Tropical Freeze n’est pas de révolutionner, mais bel et bien de faire perdurer une franchise revigorée il y a quelques années. Qui s’en plaindra ?
