Le développement de Catherine touche à sa fin. Il est temps pour Atlus de promouvoir un peu plus sa pouliche et pour nous de se poser les bonnes questions.
Nous avions soulevé ce point lors de l'extraction des informations que proposait le site officiel de Catherine : la classification CERO C (NDLR : classification japonaise de jeux vidéo équivalente à une tranche 15-17 ans) va totalement à l'encontre de la volonté d'Atlus et de la Team Persona de faire un jeu mature et sans lésiner sur le sexe.
Car, après tout, pourquoi le domaine du jeu vidéo n'aurait-il pas le droit de se construire autour de ce thème ? Surtout que, Atlus oblige, le thème du sexe ne sera qu'un prétexte à une torture psychologique d'un autre niveau que le châtiment corporel. Basic Instinct est le parfait exemple d'un film qui permet à une femme écrivain de trouver l'inspiration nécessaire à l'écriture de ses livres en vivant l'expérience du meurtre et en utilisant le sexe et son pouvoir de séduction. Au passage, l'amalgame pourrait être facilement fait entre le jeu et ce film puisque les "héroïnes" s'appellent toutes deux Catherine.
En clair, le scénario mettra le sexe au centre de cette torture psychologique, tel qu'utilisé dans sa version la plus impure et la plus animale. A la limite, nous pourrions d'ores et déjà comparer Catherine à une sorte de mante religieuse qui ne prend de plaisir que lorsque sa proie lui donne plaisir charnel et jouissance psychique.
Katsura Hashino avoue donc à Famitsu 360 que la classification décrété par le CERO va complètement à l'encontre de leur vision sur le jeu et qu'il se bat pour obtenir la classification auquel le jeu aspire. Même si des scènes risquent d'être utilisées de manière totalement "crue", sachez que le sexe ne sera que l'élément déclencheur d'une descente aux enfers pour un pauvre bougre.
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